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Émile est atteint d’Alzheimer précoce, décidé à mourir en plein air plutôt que dans un hôpital, il se lance dans un dernier voyage. Une inconnue répond à une annonce pour l’épauler qu’il a publiée, narrant sa situation.
Le travail d’adaptation a été bâclé, plusieurs passages cardinaux ne se trouvent tout simplement pas dans ce film en seulement deux parties, il aurait dû compter bien plus d’épisodes. En effet, ce téléfilm méprise grandement le matériau d’origine, par exemple, en mésestimant l’intensité de la révélation du drame qu’a vécu Joanne qui était un climax extraordinaire dans le roman ; il ne dure que le temps de trois répliques lapidaires dans cette fiction. En sus, Hugo Beckers n’a aucunement saisi l’essence et la complexité de son personnage. Néanmoins, l’histoire est aussi attendrissante que dans le livre, mais n’est-ce pas l’inéluctabilité du décès de son héros qui me fait dire cela ? Bref, faire d’un pavé littéraire de plus de huit cents pages une production d’à peine une heure trente n’est pas une équation gagnante. Bref, préférez-lui le bouquin, si vous désirez ressentir de fortes émotions.
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le 9 févr. 2025
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