La chose est à peine croyable mais sans son pote Onteniente Dubosc se brouille mieux. Bon l'écart n'est pas énorme car il ne dépasse que d'une toute petite longueur son camarde de navet, mais Dubosc arrive à tomber moins bas que le fait son acolyte quand il est derrière une caméra. Il est moins beauf, enfin non populaire, c'est ce qu'aime à dire Onteniente quand il parle de ses films. Il confond populaire et beauf. Dubosc reprend son personnage de dragueur, il le place non pas au bas de l’échelle comme dans ses précédentes histoires mais tout en haut. C'est à croire qu'il n'y a pas de milieu. La différence c'est l'argent, mais son personnage est tout autant beauf, il évolue dans une autre catégorie sociale c'est tout. Le scénario pourrait être bien et même drôle s'il était entre les mains de quelqu'un sachant faire de la comédie. Il faudrait un réalisateur capable de gommer les choses inefficaces et maladroites comme l'est cette fin vraiment calamiteuse. Il manque aussi un savoir-faire pour réussir à faire passer certains gags qui pourraient marcher ailleurs et qui ratent le coche ici.
Ce tout le monde debout n'est tout de même pas très folichon, c'est au mieux sympathique parfois, mais le plus souvent ce n'est pas terrible voir carrément mauvais comme l'est cette fin ultra prévisible est mal construite. L'instant dans lequel Dubosc doit se mettre debout est vraiment tiré par les cheveux. Pourquoi Darmon qui accompagne Alexandra Lamy s’arrête pour discuter avec deux gars à la sortie d'un magasin d'autoroute? C'est un homo ok, mais ce personnage est en couple avec un homme et surtout il passe son temps à dire à Dubosc qu'il n'a aucun intérêt à changer de partenaire et qu'il sera plus heureux en se posant. Et lui tout d'un coup veut aller voir ailleurs. Difficile de comprendre l'attitude de ce personnage à cet instant. Dubosc avait pour titre de travail lève toi est marche, il dit que ce titre lui faisait honte, il pense que tout le monde debout tiré de la bourde de François Feldman est mieux. Il aurait pu prendre comme sur des roulettes tant qu'il y était, bref son titre est tout aussi balourd que celui de travail, tout comme le téléthon dans lequel des gens passent leur temps à relever des défis physiques idiots devant des enfants cloués dans leurs fauteuils roulants. Les répliques veulent être efficaces, elles le sont parfois mais la plupart du temps elles ratent la cible, pour s'effondrer lamentablement. Le personnage de Darmon passe son temps à dire t'es dingue. 1h47 c'est beaucoup trop pour ce film qui ne devrait pas dépasser l'heure et demie.