Crush on Paradise.
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Tower revient sur la fusillade ayant eu lieu à l'université du Texas, à Austin le 1er août 1966. Un tueur isolé se poste au sommet de la tour du campus et se met à tirer à vue sur les passants. Bilan du massacre: 16 morts et 32 blessés.
L'originalité du documentaire, qui est très formel et classique sur son fond, provient de la forme. Le film est en effet un mélange d'animations, d'archives de l'époque et de plans courts des survivants, filmés en 2015/2016.
Les animations sont assez inspirées et le film se permet de jouer avec les couleurs, la lumière, la déformation des traits... Livrant même une assez belle séquence digne d'un trip sous LSD, fidèle à l'esthétique Flower Power.
Le drame nous est donc décrit par les survivants, qui vivent en parallèle, à des endroits différents mais donc au même moment, l'horreur de la fusillade. L'histoire est ainsi racontée par des victimes et acteurs directs du récit: une jeune étudiante enceinte s'étant prise une balle et se vidant de son sang sous 40°, un vendeur de supermarché qui parvient à rentrer dans la Tour où se trouve le tueur, un journaliste radio qui couvre les événements en direct, des policiers...
L'histoire est ainsi racontée sur un fond sonore de coups de feu permanent, nous dévoilant progressivement l'horreur de ce qui deviendra, hélas, un phénomène de société récurrent aux USA. On constate ainsi avec stupeur un phénomène de groupe tristement connu: très peu de personnes osèrent prendre le risque d'aider les blessés, par peur (justifiée) de se prendre à leur tour une balle. Le premier policier arrivé sur les lieux explique ainsi, près de 50 ans plus tard et les larmes aux yeux, qu'il regrettait encore ne pas avoir eu le courage de rentrer seul dans la Tour pour déloger le tireur, ce qui permit à ce dernier de faire de nombreuses victimes.
Dommage que le film ne prenne pas la peine de s'attarder sur la sources et/ou le(s) motif(s) de Charles Whitman, le tueur. D'après Wikipédia celui-ci avait "une tumeur à l'hypothalamus dans le cerveau, un endroit directement connecté avec le comportement violent et le jugement."
Un documentaire qui n'est pas immanquable, mais agréable (esthétiquement parlant) à regarder, le rythme est correct, l'alternance entre animations et images d'archives fonctionne bien, les témoignages sont intéressants et le tout est pertinent pour qui s'intéresse au douloureux sujet des fusillades/tueries américaines.
-> C'est disponible sur Netflix
Créée
le 31 août 2017
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