Toy Story 3 par MisterJibe

Woody et Buzz n'ont pas grandit,
Andy si.
Comment réagir face à une vulgaire "placardisation" ? C'est tout l'enjeu du 3ème volet de l'exellentissime série Toy Story, dont le premier épisode date de 15 ans tout de même.
Lors de la sortie justement du 1er, comme beaucoup, j'avais encore des jouets, j'avais 8 ans à l'époque, et la magie de savoir que dans un monde imaginaire digne de Peter Pan, ces jouets, mes jouets, s'animent pour le meilleur et pour le pire.
15 ans plus tard, il m'arrive toujours de rêver à ce monde, et comme Robbie Williams dans Hook, mon monde imaginaire a toujours sa place dans une petite case de ma tête.
Sauf que devant Toy Story 3, l'heure est à l'interrogation, mon cycle universitaire est terminé, celui d'Andy commence, comment ai-je traiter mes jouets ? Non de Dieu, ils vivent, ca fait 15 ans que je le savais pourtant, mais merde, bon nombre sont partis en brocantes / braderies / bourses aux jouets, qu'ont ils pu ressentir à ce moment ? J'espère qu'ils ne m'en veulent pas, mais à la sortie de la séance du film, je pense que comme Woody, ils m'auront compris, et j'espère de tout mon coeur qu'ils s'amusent avec une autre personne à l'heure actuelle.

Bref, ce film est le meilleur de la trilogie, certains l'un des meilleurs dessins animés (oups pardon, film d'animation) de ces dernières années, alors on monte sur son Pile Poil, on hurle : "Vers l'infini et l'au-delà", et on court au cinéma (quoi qu'acheter le bluray n'est peut être pas plus mal à quelques semaines de sa sortie).