Waste Side Story
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Tel raisonnaient les mots de l'ending de Toy Story 3 : peu importe l'enfant qui veillera sur Woody, lui et ses amis resteront soudés et formeront une famille unie. Même si la tête blonde les délaissera, il y'aura toujours un enfant sur qui compter.
Une bien belle ironie quand ce dernier opus prône le contraire : Woody dit adios à toute sa vie en un claquement de doigt... parce que Bonnie le délaisse en trois jours. Mouais.
Le film est un exemple à suivre en terme de réalisation : il pousse plus loin les personnages et innove de scène en scène pour nous présenter un panel de très bons nouveaux jouets. Cependant, le sentiment de conclusion n'est pas là : Woody agit prévisiblement et contre tout ce en quoi il croit. Ce n'est pas le fait qu'il agisse de la sorte qui me déplaît, mais bien la façon dont s'est amené. Woody est plus ou moins le protagoniste de la série. Il est au coeur des deux premiers mais laisse place pour ce Toy Story 3 plus familial et soudé. Buzz, formant le tandem principal, est ici complètement à part. Tous les autres jouets sont assis tranquillement attendant que le film passe. Au secours.
Malgré ses bonnes utilisations des codes et musiques de la franchise, celui-ci fait plus office d'un spin-off pas trop prise de tête.
Notons cependant quelques très bonnes scènes :
- la rescousse de la voiture télécommandée
- les plans farfelus des peluches pour récupérer la clée
- quand la poupée GabyGaby sauve du désespoir un enfant perdu
- les blagues sur Jean-Jean
- Woody qui marche avec Fourchette
De très bonnes séquences, qui en font un film bien supérieur aux autres suites Pixar (Cars 2 et 3, Indestructibles 2, Dory, Monstres Academy...) mais n'insuffle pas grand chose en comparaison de ses prédécesseurs. Il n'est pas utile en soi et son accomplissement ne tient qu'à un choix fait en 2 minutes. Une belle fin pour Woody, pas pour Toy Story.
Et rajouter "vers l'infini et l'au-delà" en punchline de fin n'enlève rien au fait que Buzz et Woody se sont dis au-revoir il y'a de cela bien longtemps, en 2010, alors que l'astronaute était encore un personnage exploité.
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Créée
le 29 juin 2019
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