Waste Side Story
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Comme tout le monde, je crois, j'avais très peur de ce dernier épisode de la saga Toy Story. Les affiches me faisaient peur, les bandes annonces ne me rassuraient pas forcément.
Mais j'ai littéralement grandi avec Toy Story. Le premier est sorti juste avant ma naissance. Le deuxième quelques temps après.Et je n'ai pas arrêté de les regarder étant gamin. Le troisième m'a énormément touché : au choc émotionnel des dernières minutes (et des larmes qui l'ont accompagné), il y avait aussi ce ressenti de voir se refléter une triste réalité : moi aussi, j'ai abandonné mes jouets d'enfants en grandissant.
Alors cette histoire, c'est un peu la mienne, et celles d'autres qui ont grandi en même temps que la série. Ce dernier épisode, et ultime à en croire Pixar, n'est autre que la cerise sur le gâteau : il boucle le tout dans une belle réussite.
Il ne réinvente pas l'esprit qui a fait le succès de Toy Story, il ajoute de nouveaux codes. On y retrouve avec bonheur des enfants s'amuser avec des jouets doués d'intelligence. Et on les retrouve confrontés à leurs propres questionnements. Si on abandonne la petite troupe - seul regret, selon moi, à apporter à ce film, même si on en retrouve certains sous leur plus beau jour (je pense à toi, Jessie, et à toi, Buzz) - c'est pour mieux éprouver la complexité de la pensée de Woody, véritable star du film, face à la raisonnée mais non moins intrépide bergère Bo Peep. Véritable histoire d'amour qui fait basculer l'histoire dans une nouvelle dimension.
Après un troisième volet qui mettait l'amitié au cœur, et la fraternité comme point d'orgue, on est ici renvoyés à l'autre, à ce qui fait son essence à travers l'amical Fourchette. D'ailleurs, ce n'est pas sans faire penser aux jouets du machiavélique Sid dans le premier épisode. On retrouve l'idée de la raison d'être et de la mission de chacun : finalement, à quoi sert-on ? Quel est le but de l'existence même ? Que Woody va-t-il choisir ?
Les plans sont magnifiques, le niveau de détail est hallucinant : comment ne pas penser, dans certaines scènes, à un véritable film ? Les plans du magasin d'antiquités sont bluffants, tout comme ceux dans la fête foraine. Merci Pixar pour cela.
L'impression désormais d'un chef d’œuvre bouclé. De dire adieu à ce petit monde, et de le laisser vivre de leur côté. Car de tout façon, you've got a friend in me.
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Créée
le 2 juil. 2019
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