Vers l'infini et au-delà

Le film de trop ? Non. Et pourtant, j'en avais bien peur. La fin de Toy Story 3, pleine de nostalgie, m'avait semblé parfaite. Sans surpasser la trilogie précédente, le quatrième opus l'égale largement. L'animation est encore une fois absolument bluffante. Les images sont extrêmement réalistes tout en conservant leur part de poésie (cf. les fameux nuages). Le scénario est inventif, drôle et émouvant. On sent que celui-ci a longtemps été travaillé par l'équipe du film qui a passé pas moins de cinq années dessus.

Ce labeur a porté ses fruits puisque Toy Story 4 est une franche réussite. On retrouve l'ADN de la franchise dès les premiers instants du film, notamment grâce à l'excellente bande originale de Randy Newman, déjà présente dans les trois films précédents. La personnalité des personnages principaux est approfondie, surtout celle de Woody, et même si l'on peut regretter le léger retrait de Buzz l'éclair, il a droit à de belles séquences. Les personnages secondaires, bien aidés par un très bon doublage en VF (Pierre Niney, Audrey Fleurot, Angèle, Franck Gastambide et Jamel Debbouze) sont excellents. Mention spéciale pour le champion de moto canadien (Marc Arnaud).

Par ailleurs, Toy Story 4 explore de nombreux thèmes tels que la fidélité, la solitude, la liberté et montre la multitude des voies qui s'offrent à nous dans la vie. Des chemins allant vers l'infini et au-delà.