Vers l'infini et au delà

Toy Story 4ème du nom arrive neuf ans après le 3ème opus et ce n'est pas un hasard car la gestation du film a été longue. Il faut dire qu'après un Toy Story 3 qui frisait le chef-d'oeuvre absolu et nous avait émeut au larmes pour finir en beauté ce qui aurait pu rester une trilogie, les studios Pixar n'avaient clairement pas le droit à l'erreur en tombant dans le film qui serve uniquement à renflouer les caisses.

Le démarrage est un peu lent à la première demi-heure. On fait les retrouvailles avec nos personnages favoris que l'ont avait de toute façon pas oublier. Mais la nouvelle équipe mis en place (Josh Cooley à la réalisation, Stéphany Folsom au scénario) a su mettre le paquet ensuite, en restant fidèle à la poésie originale dicté par Pete Docter il y a déjà 24 ans, tout en apportant toujours plus d'ingéniosité. Dernière en date, une fourchette. Mais qu'est-ce qui a piqué Pixar pour ajouté une fourchette à Toy Story? Une idée saugrenue qui se montre pertinente au final. Car oui, il fallait y penser au jouet créé de toute pièce par l'enfant. Un jouet qui ne veut pas se reconnaître comme tel et se verrait mieux comme un déchet. C'est écolo et c'est rigolo. Le retour de Bo la bergère est bienvenue également, elle joue même un rôle prépondérant. En revanche, il est fort dommage d'avoir mit à l'écart des personnages importants de la saga. Buzz et Jessie ne servent pratiquement à rien dans les aventures de Woody.

Toy Story 4 se fait conte de la dépression, du renoncement, quête de la survie et du renouveau avec un final explosif et surprenant, tant par l'action que par l'émotion. Toy Story, inépuisable, vers l'infini et au delà, impossible d'y résister.