Recyclage identitaire et développement durable de l’amour.

Recyclage identitaire et développement durable de l’amour pour l’Escape Game de tous les oubliés de l’enfance. Une émouvante transmission. Cette suite du superbe Toy story 3 m’a finalement beaucoup plu, avec son graphisme particulièrement réussi, un très beau générique au début ; même si l’histoire est sensiblement différente, on y retrouve toujours travers les aventures mouvementées le thème de l’attachement, la place de chacun à trouver dans le monde , la quête existentielle intériorisée à travers les péripéties de ces jouets qui prennent vie, animés d’une conscience réflexive et de sentiments, à travers les thèmes universels des angoisses d’abandon, la nécessité de quitter l’enfance un jour non, sans mélancolie : des références à la psychanalyse (Winnicott et son objet transitionnel) Cette fois, il y ajoute un petit peu de nos peurs à travers certains personnages à l’inquiétante étrangeté persécutrice comme les marionnettes ventriloques ou de la modernité à travers les questions très contemporaines du féminisme (personnage de la bergère) du développement durable, du recyclage des objets On termine avec Woody tiraillé comme les humains par des choix à faire .S’il y a moins d’émotions que dans le 3ème opus, la fin est touchante .