Béton armé
Pourquoi ? Pourquoi les films de S. Craig Zahler ne sont-ils pas distribués en France ? Pourquoi sont-ils systématiquement relégués à un direct-to-video, pourquoi n’ont-ils pas droit à une vraie...
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le 17 juin 2019
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Comme pour ses deux premiers films, Zahler nous tisse une toile longue et au rythme passablement lent, mais dans le but de nous rapprocher de ses personnages et de leurs quotidiens.
Si le tout aurait mérité tout de même un peu plus de nerfs, Zahler nous balade astucieusement à la frontière entre le bien et le mal, mêlant des personnages de voyous pas si pourris, à des "bons" flics pas si sages. Comme Friedkin et Lang avant lui, le réalisateur décide de brouiller les repères du film de ripoux (ce que ne sont pas du tout en fait, les personnages incarnés avec brio par Gibson et Vaughn). Si les dialogues ne sont pas toujours très bien écrits (Zahler n'est pas Tarantino), certains échanges sont eux très efficaces, comme l'humour sec de la scène de surveillance ou les nombreux échanges Gibson / Vaughn.
Mêlant quelques touches d'ultra violence dans des images de plus en plus léchées, le métrage, s'il est un cran en dessous de Brawl in cell block 99, n'en est pas moins un bon polar.
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Créée
le 27 mars 2019
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