Si Peter Jackson est le plus grand promoteur de la nouvelle Zélande, alors pour Londres c'est sans aucun doute Danny Boyle. 10 ans après 28 jours plus tard et 1ans après la cérémonie d'ouverture des JO.
Boyle est de retour.
Côté réalisation Boyle étant un réalisateur très hétérocyclique dans le choix de ses films et mise en seine. Il a choisi de placer sa caméra de manière bancal, de ce fait le film repose sur des d'angles étranges. Coup de maitre en adéquation avec le thème du film. Caméra bancal renvoye à la perte de repère.
Et niveau perte de repère le spectateur le sera, même quand il croira devinais le film, il en est rien, il vous sera impossible de prévoir le film et sa fin. Mais jamais le spectateur ne sera pas pris en traitre chaque rebondissement à son indice. Ces indices sont fin très soigné.
Côté montage Boyle s'amuse à nous troublais par moment, comme le personnage joué par McAvoy, le spectateur perdra ses repère.
La bande son se veut speed, elle laissera certain de côté notamment lors du braquage cependant elle sera aussi minimale....
Enfin les acteurs: ils sont trois, les trois sont sur l'affiche; McAvoy, Dawson et Cassel et basta les autres sont inutiles. Boyle a toujours réussi à exploiter ses personnages et contrairement au fantastique Michael Mann ses personnages féminins.
Les trois sont formidables et passe du personnage basique au personnage ultra complexe et cela avec énormément de douceur.
Bref Trance est surement l'un des meilleurs films de Boyle qui figura entre Trainspotting. Car le spectateurs sera pris par une chose malsaine sans pour autant en être rebuté comme dans 127heures
De l'autre côté on trouvera le "Inception" de Nolan car Trance est très exigeant envers nous et demandera de faire appel aux cellules grises de notre cerveau.