Pour son dixième long-métrage, Danny Boyle retrouve son ami, le scénariste, John Hodge avec qui il n'avait pas travaillé depuis le film La Plage, 13 ans plus tôt.
Cette nouvelle collaboration portera ses fruits. Depuis Sunshine, le cinéaste britannique enchaine les succès et Trance en fait parti. Le film commence avec un braquage qui tourne mal. L'un des escrocs, suite à un coup sur la tête, oublie où il a planqué le tableau qu'ils étaient venus chercher. Pour l'aider à s'en rappeler, son équipe fait appel à une hypno-thérapeute. L'histoire mêle plusieurs périodes du récit ce qui l'a rend plus complexe mais également plus passionnante à suivre. La qualité indéniable de l'écriture du scénario lui permet de ne jamais être confus, gardant le spectateur dans sa poche jusqu'à la révélation finale qu'il ne verra sûrement pas venir.
Le réalisateur de 28 jours plus tard met en scène de manière colorée une histoire où hypnose, cupidité et méfiance règnent. En effet, cette œuvre porte une grande importance aux lumières et couleurs. Le rendu visuel, en plus d'être plaisant à regarder, est intéressant et donne une réelle ambiance au film, avec quelques plans splendides. Le directeur de la photographie, Anthony Dod Mantle peut en être fier. Les acteurs peuvent également être fiers de leurs prestations, le trio James McAvoy, Rosario Dawson et Vincent Cassel fonctionne bien. Les relations ambigües que nouent leurs personnages sont bien construites.
Trance est donc une nouvelle réussite de la part de Danny Boyle qui décida ensuite de réaliser l'un des biopics sur Steve Jobs.