Avant le commencent des temps il y avait, le Cube.
Qu'il est formidable de détester Transformers
Ah, la fameuse saga Transformers, si souvent victime de critiques acerbes et de mépris. Et pourtant, miracle des miracles, à chaque nouvelle sortie, elle remporte un triomphe retentissant au box-office. Malgré les lamentations bruyantes de ceux qui prétendent la haïr de tout leur être, ils se précipitent sans faillir pour assister à la sortie inévitable du prochain volet. « Je t'aime moi non plus. » Qu'ils aient tort ou raison, il est indéniable que cette saga est ouvertement critiquable sur de nombreux aspects, à une exception près : son support d'origine. En effet, ces critiques semblent paradoxales puisque la franchise tire son essence même de sa nature initiale. Il est crucial de comprendre que l'attrait de "Transformers" réside précisément dans son concept. En somme, on reproche à Transformers d'être... Transformers. Arrêtons-nous un instant sur cette absurdité pour mieux comprendre. Transformers a débuté en tant que gamme de jouets développée par Hasbro. Son incroyable succès a engendré la création de la fameuse série emblématique, conçue pour promouvoir encore plus de jouets en partenariat avec Sunbow Productions. Elle a introduit des personnages légendaires tels qu'Optimus Prime, Megatron et Bumblebee.
À l'époque, la série visait principalement à captiver les enfants avec des batailles de robots spectaculaires et des personnages inoubliables, tout en servant d'outil promotionnel pour les jouets, sans se soucier de proposer une continuité narrative complexe ou une logique approfondie. Elle n'était rien de plus que de simples publicités déguisées, mettant en scène de nouveaux jouets ou mettant en avant des caractéristiques spécifiques des figurines. L'objectif était de vendre des jouets, point final ! Par conséquent, de nombreux défauts étaient présents dans la série. Les épisodes étaient souvent indépendants les uns des autres, pouvant être regardés dans n'importe quel ordre, et il y avait peu de développement des personnages à long terme. Les factions principales, les Autobots et les Decepticons, étaient constamment en conflit, avec des motivations et des enjeux extrêmement simplifiés, sans véritable développement narratif ni profondeur, afin de satisfaire un public plus jeune.
En outre, la série souffrait d'une structure parfois incohérente sur le plan logique, dépourvue de rationalité. La caractérisation des personnages était limitée, accordant moins d'importance à leur développement approfondi qu'aux combats entre les factions des Autobots et des Decepticons, à travers une violence édulcorée et simplifiée. Les dialogues étaient dépourvus de profondeur et de subtilité. En clair, cette série était définie par des stéréotypes envahissants et marquée par une absence de conséquences permanentes. Et même lorsque des événements dramatiques se produisaient dans certains épisodes, ils étaient rapidement réinitialisés ou ignorés dans les épisodes suivants. Voilà la franchise que Michael Bay a adapté au cinéma. Une série de surface. Résultat, il est assez divertissant de constater que certaines critiques reprochent en réalité au film d'être fidèle à son adaptation. C'est vraiment ironique ! Pour satisfaire tous les amateurs de cinéma exigeants, les créateurs de la saga Transformers n'avaient qu'à faire un simple tour de passe-passe : abandonner complètement l'univers des Transformers. Il aurait suffi que Transformers renie complètement son essence de Transformers. Mais hélas, les Transformers ont osé rester des Transformers. Il est indéniable et justifié que ce film soit la cible parfaite de nombreuses critiques, mais ce qui me divertit au plus haut point, c'est que la majorité des aspects négatifs soulevés à son encontre correspondent en réalité fidèlement à l'œuvre originale qu'il adapte. Il semblerait que les détracteurs se soient trompés de cible en reprochant au film d'être ce qu'il est censé être.
Le taux de phéromone du garçon indique qu’il veut s’accoupler avec sa femelle.
Mesdames et messieurs, préparez-vous, car nous sommes sur le point de plonger tête la première dans mon esprit ! (Pas de pensées impures JéJé) Attachez vos ceintures, sortez vos sarcasmes les plus affûtés et préparez-vous à décortiquer ce film d'un tout autre genre.
Transformers de Michael Bay est un exemple flagrant de cinéma commercial axé sur les effets spéciaux et les explosions plutôt que sur une histoire cohérente et des personnages développés. Pour autant, est-ce un mauvais film ? Si le scénario s'avère insipide et prévisible, se résumant essentiellement à des robots extraterrestres en guerre qui se transforment en véhicules sans réelle profondeur ni complexité, il a le mérite de nous projeter dès les premières minutes dans un récit mouvementé qui ne fait pas dans la dentelle. C'est un spectacle intense, à la fois drôle et décalé, qui captive facilement ceux qui sont prêts à se laisser emporter. Un divertissement sincère et passionnant qui transporte le public dans un univers fantastique peuplé de robots géants en conflit. Michael Bay a véritablement le don de réveiller l'enfant qui sommeille en nous, offrant ainsi une évasion bienvenue de la réalité via une expérience cinématographique à couper le souffle, avec des effets spéciaux de pointe qui captivent le public. L'un des atouts majeurs de ce spectacle réside dans son utilisation brillante des effets visuels. Les transformations des robots, passant sans effort du mode véhicule au mode robot, sont impressionnantes et d'une fluidité remarquable. Les détails et la minutie apportés à la conception des Transformers sont remarquables, et chaque robot a sa propre personnalité visuelle distincte. Malgré le risque d'une surcharge visuelle, le cinéaste parvient habilement à rectifier la situation en adoptant le point de vue des humains qui observent avec émerveillement les mouvements des machines à leur échelle, ajoutant ainsi une touche de grandeur à l'ensemble. On peut également apprécier la magnifique composition musicale de Steve Jablonsky, qui insuffle une dimension épique à l'ensemble. Et pour couronner le tout, on ne peut passer à côté du titre excellent qu'est "What I've Done" de Linkin Park, qui vient s'ajouter avec brio à l'expérience.
D'un point de vue purement action, ce film est d'une générosité sans limite, voire débordante, au point de nous faire tourner la tête. Que ce soit sur terre, à une vitesse fulgurante, ou dans les airs, on est littéralement submergé par une profusion d'images éblouissantes. Les scènes d'action sont rapides, frénétiques et nous plongent dans une expérience visuelle d'une intensité inouïe, où l'on assiste à un déluge d'armes démesurées. La maîtrise de Michael Bay dans la création de scènes spectaculaires est tout simplement époustouflante. Les combats entre les Transformers sont chorégraphiés avec une dynamique saisissante, mettant en lumière leur puissance et leur agilité à couper le souffle. Les affrontements entre les Autobots et les Decepticons sont empreints d'une tension électrisante, offrant des moments mémorables qui s'impriment durablement dans l'esprit. C'est une véritable démonstration de puissance cinématographique. Dès la séquence d'ouverture on se régale avec la transformation de Blackout, un Decepticon qui sème le chaos dans une base militaire, qui débouchera sur une fusillade bluffante dans le désert du Qatar. La course-poursuite effrénée sur l'autoroute offre une dose d'adrénaline à couper le souffle, avec les Autobots, qui protègent Sam et Mikaela des Decepticons alors que Optimus affronte Bonecrusher. Une excellente mise en bouche avant la bataille finale de Mission City. Cette scène épique est le point culminant du film. Les Autobots et les Decepticons s'affrontent violemment dans les rues de Mission City, détruisant tout sur leur passage. Un véritable festin visuel. Puis débute le combat entre Optimus Prime et Megatron. Un duel d'une épique et d'une puissance incroyables, où les lames se croisent avec une intensité électrisante et les canons d'énergie déchaînent leur souffle destructeur, créant ainsi une confrontation mémorable qui ne laisse personne indifférent. Ajoutez à cela un humour douteux, que certains pourraient qualifier de "beauf", qui a le mérite de me faire rire, même si parfois il frôle le hors sujet. Ces éléments apportent une touche d'humour et de charme au récit, permettant de maintenir un équilibre entre les moments d'action effrénée. C'est un humour léger, parsemé de petites blagues et de plaisanteries à travers des dialogues parfois infantiles et idiots, qui auraient pu bénéficier d'une meilleure préparation.
Vous voulez confier l’avenir du monde à la Camaro du gamin ? … D’accord.
Les personnages, qu'ils soient humains ou robots, souffrent souvent de stéréotypes et d'un manque cruel de développement, en particulier les robots. Leurs motivations et relations peuvent sembler superficielles, mais au moins elles sont claires, ce qui parvient à divertir et à insuffler une certaine vivacité à l'histoire. Ils sont peut-être un peu simplistes, mais ils parviennent tout de même à apporter une dose de divertissement à l'ensemble. Le casting, bien qu'il ne soit pas spectaculaire, me divertit énormément, notamment grâce à des acteurs comiques tels que Shia LaBeouf dans le rôle de Sam Witwicky. Sam est un personnage principal adorable avec lequel on peut facilement s'identifier, car il incarne le loser qui rêve de conquérir le cœur de celle qu'il aime. C'est un loser qui se retrouve soudain projeté dans le rôle du héros et qui, pour une fois, réussit à conquérir le cœur de la beauté fatale. Qui n'a jamais rêvé d'une telle histoire étant adolescent ? Oh, Megan Fox dans le rôle de Mikaela Banes est tout simplement... waouh ! On ne peut pas nier que son personnage féminin est traité de manière totalement objectifiée par le réalisateur, ce qui est totalement vrai, et qu'elle ne joue qu'un rôle de potiche sans réelle importance dans l'histoire. Ah, mais attendez, je ne suis pas d'accord avec cette vision-là. Selon moi, Mikaela est le reflet authentique de la jeunesse contemporaine, avec ces filles qui mettent tout sur leur apparence en arborant des tenues très provocantes. Elle est simplement en phase avec son époque, puisque paraît-il, se déshabiller est considéré comme progressiste. Eh bien, je suppose que Michael Bay est carrément un visionnaire du progressisme alors.
Josh Duhamel dans le rôle du major Lennox est tout simplement génial, l'un des meilleurs personnages de tous. Il est accompagné de son unité, avec Tyrese Gibson en sergent de l'USAF Epps. Cependant, on peut facilement oublier Rachael Taylor dans le rôle de Maggie et Anthony Anderson en tant que Glen. Mais John Turturro en tant qu'agent excentrique Seymour Simmons du secteur 7 est tout simplement hilarant avec ses répliques sarcastiques. Jon Voight fait un excellent travail en incarnant le secrétaire à la Défense John Keller. Et je ne peux pas oublier les parents de Sam, joués par Kevin Dunn en Ronald Witwicky et Julie White en Judy Witwicky, ils me font éclater de rire à chaque fois, sans oublier Mojo, le chihuahua sous calmants. Et bien sûr, mention spéciale à Bernie Mac en Bobby Bolivia, il est juste mortel ! Et maintenant, tournons notre attention vers les robots, en commençant par les redoutables Decepticons, menés par le leader emblématique et impitoyable, Megatron, que j'adore. Il est accompagné de Starscream, l'avion de chasse Martin F-22 Raptor, le seul membre de son équipe à bénéficier d'un minimum de développement, et du turbulent Frenzy, un petit Decepticon enragé au caractère excentrique. Et maintenant, mettons en avant nos héros, en commençant par l'emblématique Optimus Prime, le leader des Autobots. Sa quête de justice et son dévouement inébranlable envers la protection des plus vulnérables font de lui un personnage charismatique, et personnellement, mon favori sans conteste. Il est entouré par le fameux Bumblebee, la Chevrolet Camaro jaune vif, connu pour sa personnalité espiègle, sa loyauté et sa relation étroite avec Sam. Bumblebee est autant mignon que redoutable, prêt à tout pour défendre ses amis et l'humanité. Reste Ironhide le SUV blindé. Ratchet, spécialisé dans les soins médicaux. Et, Jazz (que je n'apprécie pas pour sa posture gangsta) le lieutenant d'Optimus Prime, se transformant en Pontiac Solstice argentée. Des Autobots secondaires.
CONCLUSION :
Transformers, réalisé par Michael Bay, est un film qui se distingue par ses effets visuels impressionnants, son action palpitante et son pur divertissement. C'est un blockbuster typique, s'inscrivant dans un cinéma purement commercial qui joue avec les clichés et mise sur une surenchère visuelle. C'est un spectacle de popcorn à la fois jouissif, burlesque, idiot et parfois ridicule, qu'il faut apprécier comme une expérience débridée. On ne peut reprocher au moins au réalisateur d'être excessivement généreux, offrant une expérience cinématographique visuelle et sonore à couper le souffle, où les robots géants prennent vie sur grand écran pour offrir un spectacle épique.
En gros, c'est ça Transformers ! Nul sacrifice, nulle victoire.
Sans le Allsparks nous ne pourrons ramener la vie sur notre planète. Mais le destin nous a accordé une chose en retour : un nouveau monde, un nouveau chez nous. Nous vivons désormais parmi eux. Ils ne nous voient pas, mais pourtant nous sommes là. Nous veillons sur eux en secret, nous attendons, nous les protégeons. J’ai été témoin de leur immense courage, et bien que nous soyons de deux mondes différents, tout comme nous, sous leur carapace, se cache la richesse. Je suis Optimus Prime, et j’envoie ce message à tous les Autobots encore en vie qui ont trouvé refuge dans l’univers. Nous sommes ici, nous vous attendons.