Je suis toujours preneur des films de Michael Bay.
Pas la peine de m'efforcer de cracher sur son cinéma, il a sa voie, il ne la quittera jamais et de toute manière je ne l'imagine pas meilleur autre part que dans l'action. Passer son temps à voir ses films pour attendre un quelconque miracle de cinéphilie c'est comme chercher une fève dans une galette des rois.
Non ici on est au Mac Do. C'est dans le menu. Tu as vu l'image?
On te servira la même connerie.
Et comme promis c'est une connerie sauf qu'à la différence du premier qui savait s'apprécier en plaidant coupable, ici c'est lourd. Tout perd en saveur à cause de l'humour qui devient de plus en plus graveleux et pathétique. Entre l'ajout des deux nouvelles petites voitures à l'humour puéril. La débilité du personnage de John Turturro, ce qui me fait mal au coeur. Quand je pense que le (très) grand public ne se rendra jamais compte de son talent... (allez voir Barton Fink, BORDEL!), puis l'inutilité de Megan Fox et les scènes d'action devenues quasi-illisibles et sans punch.
Car oui trop de punch tue le punch.
On ressort de ce spectacle les oreilles bouchées, ravi de retrouver un calme apaisant et du coup, très tenté de d'enchaîner avec un bon film de Terrence Malick pour passer la pilule, et ça marche très bien. Aussi efficace qu'une chasse d'eau. Juste pour ça, je le recommande aux néophytes voulant se lancer dans la filmo de ce dernier.
Pourtant, malgré mon goût pour le bon cinéma, ça me plait toujours un instant de filer un petit bras d'honneur lorsqu'il s'agit d'aller découvrir un nouveau show pyrotechnique de Monsieur Bay.
Sauf que c'est la deuxième fois qu'il se fiche de moi.
La première c'était avec Bad Boys 2, tiens encore un 2 ça doit être ça...
Son chiffre porte malheur.
Alors pour la jouer conseiller de fast-food.
Si Transformers 3 est à Transformers 1, ce que le Big Mac est à l'hamburger...
Alors Transformers 2 est juste un sandwich pourri à la viande mal cuite et la sauce mayo qui dégouline sur votre chemise lors de la première bouchée.
Sauf que je l'aimais bien moi, cette putain d'chemise...