Un film à l'intelligence rare, qui pose un regard fin et novateur sur notre société en la mettant en perspective avec ces machines immenses, reflet déformé de l'Homme, protectrices et destructrices à la fois.
Non je déconne, c'est un film complètement débile, rempli ras-la-gueule de blagues scato-sexuelles affligeantes, filmé par un vibromasseur, monté avec trois grammes de coke dans le pif, et affublé d'un scénario plus con qu'une poule lobotomisée.
En regardant Transformers 2, vous verrez des robots qui pètent des flammes et des parachutes, qui tirent avec leur zboub ou qui se branlent sur la jambe de Megan Fox. Ah, et y a des chiens qui s'enculent aussi. Deux fois.
Vous assisterez à une ode au féminisme avec des rôles féminins aussi profonds qu'une réflexion de Moundir un soir de beuverie, plus de plans nichons/culottes que de mots dans un dialogue de Mikaela, sans oublier Bumblebee qui balance un long jet de liquide (vert) épais et visqueux au visage d'une Decepterminapute (ouais, la fusion improbable entre un méchant Transformer, un Terminator et une escort-girl de luxe).
Vous subirez un final d'anthologie, où Michael Bay éjacule des explosions avec des militaires autour pendant une demi-heure, le tout entre-coupé par des combats illisibles en plein désert, des couilles de robot, la mort de Sam Witwicky (YEAAAH !), puis la résurrection de Sam Witwicky (hé merde) après un court trip sous LSD au Paradis des robots.
Enfin, vous admirerez le clou du spectacle, un combat homérique d'une durée exceptionnelle de moins d'une minute entre un Optimus Prime complètement craqué qui a bourré le Konami code d'un côté et un Fallen pourrave version super-vilain du pauvre de l'autre !
Ce qu'il y a de terrible avec ce film, c'est qu'à force d'aligner autant de conneries de ce calibre au centimètre de pellicule, ça en devient fascinant, drôle et gerbant à la fois. Pour un peu, j'irai presque jusqu'à dire que ça relève de la performance artistique, mais faut pas déconner non plus.
En tout cas, Transformers 2 est un sacré tract de la part de Michael Bay pour revendiquer le trône des "beaufs populo-droitistes".