Daube alerte
Outre le fait que je me suis copieusement emmerdée pendant exactement TOUTE la durée du film, j'aimerais juste pointer ce qui m'a le plus touchée : une erreur de chaussures. Dans la scène finale,...
Par
le 2 juil. 2011
73 j'aime
30
- Ils veulent nous aveugler. Mais nous allons tenter de faire passer des mini-drones.
- À ceux qui pilotent ces aéronefs sans pilote, vous pourriez les rediriger vers la tour Trump. Le gosse, Witwickety, est parti pour Chicago. Il y a là-bas un humain qui mène des opérations pour les Decepticons. S'il y a une chose que j'ai retenue, c'est que ce gosse, c'est un aimant à embrouilles aliens.
Transformers 3 : La Face cachée de la Lune, réalisé par Michael Bay, offre une évolution palpable à la licence à travers une tonalité plus "sérieuse" et conséquente dans cet univers fait de niaiseries. Le film explore des thématiques plus graves et propose un ton plus sombre, avec une mise en scène plus réaliste des conséquences des affrontements entre les Autobots et les Decepticons. L'un des aspects les plus marquants est la représentation des morts civiles à l'écran, y compris la perte de certains Autobots, ce qui ajoute une dimension tragique à l'histoire, toutes proportions gardées. Le scénario de Ehren Kruger parvient à créer une intrigue efficace qui explore l'histoire secrète de la lune et les conséquences de cet événement sur Terre. On découvre que les Transformers ont en réalité été impliqués dans la course à l'espace entre les États-Unis et l'Union soviétique pendant la guerre froide. La mission Apollo 11 avait pour but de découvrir un vaisseau extraterrestre écrasé sur la Lune, qui était en réalité la "Face cachée de la Lune". L'idée d'associer les Autobots à des événements historiques tels que la mission Apollo 11 et la catastrophe de Tchernobyl est intéressante et ajoute une nuance au récit. On a le plaisir de découvrir une scène d'introduction où l'on peut enfin contempler Cybertron plongé dans la guerre, avec la fameuse "Arche", un vaisseau transportant les derniers artefacts qui pourraient sauver la planète cybernétique de la destruction, avant d'être frappé par des missiles et de s'écraser sur Terre. Malgré les efforts déployés pour créer un récit plus mature, le film souffre de quelques problèmes. Tout d'abord, la première partie du long-métrage est un peu longue, avec des sous-intrigues inutiles qui donnent l'impression d'une exposition excessive avant d'entrer véritablement dans l'action. De plus, le montage réalisé par Roger Barton, William Goldenberg et Joel Negron est parfois confus. Les choix d'édition rapide et de montage haché rendent certaines séquences difficiles à suivre, ce qui compromet légèrement l'immersion et la compréhension de l'action à l'écran. Je pense notamment à la course-poursuite sur l'autoroute qui manque de clarté dans le montage. Une élaboration étonnante.
La mise en scène énergique de Michael Bay, associée à la direction de la photographie d'Amir Mokri, contribue à créer une esthétique visuelle impressionnante, caractérisée par des scènes d'action dynamiques et des plans grandioses, les meilleurs de cette trilogie. Les effets spéciaux sont réalisés avec talent, continuant d'offrir des combats de robots spectaculaires à travers des séquences explosives d'une générosité débordante. Le choix d'utiliser des paysages urbains d'une Chicago détruite donne au périple une atmosphère authentique qui renforce davantage son ton sérieux et réaliste. Les rues animées, les imposants gratte-ciels et l'agitation urbaine contribuent à immerger le spectateur dans un environnement crédible où les protagonistes vont devoir s'infiltrer avant de faire pleuvoir les balles. Cette intégration des décors réels que l'on doit à Nigel Phelps apporte une dimension palpable au périple. La musique de Steve Jablonsky accompagne efficacement l'action à l'écran et intensifie adroitement l'impact des scènes. Les thèmes musicaux emblématiques des Transformers sont présents, créant ainsi une continuité appréciable avec les précédents opus de la franchise. Durant la deuxième partie du long-métrage, le récit atteint son apogée avec une série de séquences d'action délirantes qui offrent une expérience visuelle inoubliable où on en prend plein la tronche. L'intrigue se concentre sur l'invasion de Chicago par des centaines de Decepticons, dirigés par Sentinel et Megatron, qui déploient les piliers autour du globe afin de téléporter Cybertron et asservir l'humanité pour reconstruire leur planète d'origine. Lorsque Sentinel déclare que tous les Autobots doivent quitter la Terre et que les Decepticons prennent le contrôle de Chicago, la ville devient une forteresse impénétrable, plongeant les personnages dans une zone de guerre intense. Cette mise en scène crée une atmosphère de tension et de danger constant. Un cadre idéal renforçant l'ampleur des enjeux et donnant lieu à des séquences d'action à couper le souffle.
L'un des moments les plus mémorables survient lorsque Sam, Carly et le groupe de Epps se retrouvent dans un immeuble qui se fissure en deux sous l'attaque du Decepticon serpentaire gigantesque, la foreuse de Shockwave, également connue sous le nom de Driller. Ce passage captivant et époustouflant nous tient en haleine alors que les protagonistes luttent pour leur survie au milieu d'un environnement qui s'effondre autour d'eux. La combinaison de cascades audacieuses et d'une imagerie impressionnante donne à l'intensité de l'action un impact incroyable, créant ainsi une expérience inoubliable. Cette scène est véritablement palpitante et déborde d'adrénaline. Une séquence épique d'une générosité visuelle remarquable, alliant tension palpable et danger imminent dans un cadre d'une envergure colossale. Cette scène prolongée, d'une ampleur démesurée, s'inscrira à jamais dans ma mémoire comme l'une des plus grandes scènes d'action du cinéma. Le film continue de nous régaler avec d'autres séquences haletantes, comme le largage vertigineux de Lennox et ses hommes en wingsuit, qui offre une perspective unique et palpitante sur les affrontements aériens. Le combat entre Sam et Starscream, qui met en avant les capacités athlétiques et l'intelligence de notre cher Witwicky face à la puissance brutale de l'un des Decepticons les plus emblématiques, ajoute une dimension personnelle appréciable à l'action. Le duel final entre Sentinel, Megatron et Optimus se révèle être l'apogée spectaculaire du récit. Ces trois antagonistes emblématiques s'engagent dans une bataille épique où chaque coup porté déclenche des répercussions radicales. La tension atteint son paroxysme avec des enjeux clairs, alors que l'avenir de l'humanité est une fois de plus en jeu, suspendue entre l'asservissement et la destruction imminente. Ce combat final à trois est un véritable feu d'artifice, constellé de retournements de situation captivants.
Tu es si perdu, Optimus. Sur Cybertron, nous étions des dieux et ici, ils nous appellent des machines !
Shia LaBeouf offre sa meilleure performance dans le rôle de Sam Witwicky, car il est véritablement immergé au cœur de l'action. Il joue un rôle clé dans le récit, affrontant même son propre antagoniste et parvenant à éliminer un illustre Decepticon. Sam se révèle être un personnage captivant, prêt à tout pour sauver sa nouvelle petite amie des mains de Dylan Gould. Dylan Gould, interprété par Patrick Dempsey, est l'une des excellentes nouveautés de ce troisième opus. Son personnage apporte une nouvelle dimension à l'affrontement entre les Autobots et les Decepticons, car on découvre qu'avec son organisation il a travaillé secrètement pour ces derniers pendant des années. Cette révélation ajoute une profondeur supplémentaire à l'intrigue et permet d'explorer une dualité intéressante entre Sam et Dylan. La dynamique entre ces deux hommes fonctionne très bien à l'écran, apportant des tensions et des enjeux supplémentaires à l'histoire. Après des commentaires controversés comparant Michael Bay à Adolf Hitler et exprimant son mécontentement à l'égard de ses méthodes de travail, Megan Fox quitte la franchise Transformers et son personnage, Mikaela Banes, fait ses adieux. Elle est remplacée par Rosie Huntington-Whiteley dans le rôle de Carly Spencer. Il est évident que le choix de Huntington-Whiteley repose davantage sur son apparence physique que sur son talent d'actrice. Pour autant, il ne faut pas sous-estimer son rôle, car Carly est en partie responsable de la trahison de Megatron envers Sentinel, ce qui sauve Optimus. Il semble que Sam Witwicky, ait un don pour choisir des petites amies exceptionnelles. On peut au moins apprécier les attributs physiques attrayants de Carly, ses yeux captivants et ses lèvres pulpeuses à travers des tenues très sexy.
On retrouve avec plaisir le reste de l'équipe, à commencer par Josh Duhamel, qui incarne toujours avec bravoure le lieutenant-colonel William Lennox. Tyrese Gibson nous offre la meilleure version de son personnage, Robert Epps, et nous régale avec ses répliques amusantes. John Turturro revient dans le rôle génial de Seymour Simmons, mais dans une version moins hystérique, ce que j'ai beaucoup apprécié. Les parents de Sam, interprétés par Kevin Dunn et Julie White, font leur retour de manière amusante, bien que leur présence soit moins marquée. J'adore ces deux personnages et ils ajoutent une touche de comédie à l'histoire. Parmi les nouveaux venus, Frances McDormand apporte son charisme à Charlotte Mearing et s'en sort plutôt bien. Alan Tudyk, dans le rôle de Dutch, m'a beaucoup amusé. Son personnage dégage un charme certain. Bien que j'apprécie John Malkovich en tant qu'acteur, je l'ai trouvé plus agaçant qu'amusant dans le rôle de Bruce Brazos. Sa présence à l'écran est trop importante pour ce qu'il a à accomplir et aurait pu être réduite. Constat à peu prêt similaire pour Ken Jeong dans le rôle de Jerry Wang, qui en fait un peu trop, non, beaucoup trop.
Du côté des Transformers, Optimus Prime continue d'impressionner avec son charisme et sa puissance écrasante. Il est le leader incontesté, n'ayant plus personne à sa hauteur, à l'exception du nouvel antagoniste. Bumblebee, fidèle compagnon d'Optimus, apparaît dans une version plus sobre qui lui va très bien. Parmi les Autobots, Ironhide connaît une fin tragique, ce qui ajoute une dose d'émotion au récit, tandis que Ratchet reste en retrait une fois de plus. Parmi les nouveaux venus du côté des Autobots, la plupart sont des personnages mineurs, comme Wheeljack, que je n'apprécie pas particulièrement, bien qu'il fasse référence à "Q" dans les films James Bond. Le seul nouveau venu vraiment marquant chez les Autobots est Sentinel Prime, l'ancien chef des Autobots, qui trahit sa propre espèce pour se joindre aux Decepticons et devenir le principal antagoniste. Il est un adversaire charismatique et apporte une nouvelle dimension à l'histoire. Il est intéressant de noter qu'après avoir affronté le maître de Megatron, le Fallen, dans "Transformers 2 : La Revanche", Optimus Prime se retrouve ici face à son propre mentor, bouclant ainsi la boucle.
Du côté des Decepticons, nous sommes gâtés avec une pléthore d'antagonistes charismatiques. Tout d'abord, Megatron fait son retour dans une forme blessée que j'ai trouvé appréciable, accompagné de son fidèle serviteur le vil Starscream. Leur dynamique est toujours aussi intéressante. Mais, le personnage le plus marquant de ce film est sans aucun doute Shockwave, avec sa fameuse foreuse serpent, le Driller. Leur présence à l'écran est véritablement impressionnante. Shockwave avait le potentiel pour être l'antagoniste principal du récit. On découvre également Soundwave, un autre antagoniste appréciable, accompagné de son complice robotique vicieux et cruel sous la forme d'un vautour, Laserbeak. Ce que j'apprécie avec ces nouveaux Decepticons, c'est qu'ils possèdent une véritable personnalité et sont charismatiques. Chacun d'entre eux ajoute une dimension différente à l'équipe des Decepticons et offre des confrontations captivantes avec les Autobots.
Transformers 3 : La Face cachée de la Lune, réalisé par Michael Bay, offre une expérience cinématographique ébouriffante avec ses scènes d'action spectaculaires, ses effets spéciaux efficaces et son esthétique visuelle à couper le souffle. Malgré quelques problèmes narratifs et techniques en première partie, le film parvient à captiver grâce à son ton plus sérieux et à ses moments intenses. Il s'impose comme un chapitre palpitant majeur de la saga Transformers, marqué par l'une des meilleures séquences d'action de l'histoire du cinéma, ce qui fait que je ne peux pas lui mettre moins de 9/10.
Une première conclusion qui ne déçoit pas les fans de l'univers Transformers.
- Vous êtes tous vivants ?!
- Ça va ?
- C'était quoi, ça !
- Hisjllkbgfg (langage alien)
- Il y a une vilaine chose qui me regarde !
- Quoi ?
- Il est avec un pote plus moche que lui !
- Hisjllkbgfg (langage alien)
- On est mal ! Les escaliers sont bloqués.
- On est coincés !
- Comme on sort d'ici ?
- Oh seigneur ! Je veux m'en sortir ! Je t'en supplie, je ne veux pas mourir comme ça, pas de suite, pas comme ça.
- Wow !
- Ohooohh !.... Faut se tirer... Faut qu'on bouge !
- Les Decepticons ont tous les trucs qui déchirent ! On va se faire bouffer !
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à sa liste Meilleurs films Transformers
Créée
le 28 mai 2023
Critique lue 382 fois
39 j'aime
31 commentaires
D'autres avis sur Transformers 3 - La Face cachée de la Lune
Outre le fait que je me suis copieusement emmerdée pendant exactement TOUTE la durée du film, j'aimerais juste pointer ce qui m'a le plus touchée : une erreur de chaussures. Dans la scène finale,...
Par
le 2 juil. 2011
73 j'aime
30
Voilà comment j'ai compris le film : SPOILER ALERT ! Harry a sauvé deux fois le monde dans les opus précédents en aidant les Elfes avec l'Ordre du Phénix mais il deg parce que les Elfes se foutent de...
Par
le 2 juil. 2011
63 j'aime
22
Ils veulent nous aveugler. Mais nous allons tenter de faire passer des mini-drones. À ceux qui pilotent ces aéronefs sans pilote, vous pourriez les rediriger vers la tour Trump. Le gosse,...
le 28 mai 2023
39 j'aime
31
Du même critique
La vie est une comédie dont il vaut mieux rire. Sage, le sourire est sensible ; Fou, le rire est insensible, la seule différence entre un fou rire et un rire fou, c’est la camisole ! Avec le Joker...
le 5 oct. 2019
172 j'aime
142
Enfin ! Amis cinéphiles, voici un jour qui doit être fêté ! Une nouvelle oeuvre de Tarantino a vu le jour, et ce n'est pas anodin. Cette superbe journée tout en fraîcheur est tout à fait appropriée...
le 15 août 2019
136 j'aime
82
Le monde se divise en deux mon ami, ceux qui ont la corde au cou et ceux qui la leur coupent… Oui seulement celui qu’a la corde cou c’est moi, moi je risque gros, c’est pourquoi la prochaine...
le 5 déc. 2020
135 j'aime
94