Les Transformers de nouveau dans le feu de l’action !

Après avoir visionné deux blockbusters bourrins et terriblement jouissifs, il était évident qu’on n'allait pas apprendre plus sur les ces fameux robots géants transformables. De toute façon, l’objectif du cinéaste Michael Bay était quasiment le même que celui des autres films, nous mettre plein la vue. Une fois de plus, les robots de la société Hasbro sont de retour pour défendre la Terre d'un nouveau mal. Comme toujours, chaque film est toujours basé sur un événement historique de l’humanité et là, il serait question d’un robot-alien échoué depuis bien fort longtemps sur la Lune, à l’époque où Neil Armstrong marchait sur la Lune.

Certes, le démarrage n’est certainement pas la partie la plus alléchante du film. Quand on est face à ce genre de production explosive, on veut de l’action qui fait mal, de la bagarre frénétique et de la fusillade ravageuse. D’une part, le film rempli très bien ce cahier des charges et en plus, le scénario est nettement bien fructueux que celui des deux autres productions, même s'il est idiot à certains moments. Au moins, on a une représentation exemplaire d'un mal alimenté par des réelles motivations et non pas celui d'un robot qui cherche à conquérir la planète bleue pour le pouvoir.

Dans cette version cinématographique, on vise un contexte plus sombre, plus sentimental et plus dramatique, ce qui nous conduit à un affrontement qui a de l’intérêt d’être vu, avec quelques rebondissements assez inattendus. Même si l’univers des Transformers est quasiment le même que celui des autres films, Michael Bay nous livre un film d’action qui fait bien plus son effet, où l’action est le cœur du long-métrage. D’habitude, je ne prête pas attention au casting humain, les stars ont toujours été les robots dessinés en images de synthèse, des protagonistes toujours aussi bien animés, par des effets visuels aussi convaincants que ceux des précédents volets. 

Mais là, il semblerait que le casting soit vraiment le point noir du film. Shia LaBoeuf est horripilant à jamais, son personnage est une pénibilité affligeante et je crois qu'il y n'a rien de pire que de le voir agir comme un con quand il doit chercher du boulot. Les autres protagonistes n’ont absolument aucune utilité à être dans ce film, y compris un John Malkovich calamiteux (On se demande bien comment un acteur comme lui a pu s’échouer dans cette production) et une blondasse de mannequin inutile comme Rosie Huntington-Whiteley, comme si le réalisateur ne pouvait pas choisir une actrice pour remplacer Megan Fox qui avait bien plus sa place dans cette série de films que cette espère de mannequin dépourvue de tout talent d'actrice.

Casting légèrement pitoyable dans l’ensemble, seuls Josh Duhamel et sa compagnie sont potables dans leurs rôles respectifs de militaires. Bien qu’on puisse reprocher que les combats soient longs et répétitifs, le cinéaste a pu donner un sérieux coup de fraîcheur à ses scènes d’action, en plaçant sa caméra à des positions plus judicieuses, afin de rendre les scènes d’action bien plus palpitantes et plus réalistes que celles des autres productions. On reconnait mieux le réalisateur à l'époque où il réalisait des excellentes productions comme The Island ou The Rock.

On suit mieux les personnes, les combats gagnent de plus en plus de l’importance et certaines situations sont à couper le souffle, dont la chute libre au-dessus des rues de la ville de Chicago ou le building qui se renverse, avec des combattants à l’intérieur. Un bon lot d’images spectaculaires, un méchant imprévisible et bénéficiant d’une écriture soignée, du gros calibre pour plus de ravages, plus de robots, les ingrédients de cette série de films sont bien intégrées dans cette production, assez pour garnir le long-métrage moment de moments forts en tension et simplement divertissants. 7/10

Vous ne m’avez pas trahi, vous vous êtes trahi vous-même.