Je croyais voir The Mandalorian et je tombe sur Trauma Center. Je me dis que Bruce Willis va peut-être se reprendre après le mauvais Acts of violence . Et bien non, c'est encore un échec.
Je conserve le 1 et le 10 pour les cas exceptionnels, mais là j'avoue que j'étais très proche du 1 tellement l'ensemble est mauvais.
Il n'y a rien à sauver, ni le scénario (il faut des idées pour faire un huis clos d'1h30), ni les scènes d'action (mal filmées), ni le jeu des comédiens (Bruce semble ne pas croire en ce qu'il fait), ni les dialogues (creux voire absurdes), ni la mise en scène (aucune tension pour un film à suspense, il faut le faire). Les scènes de nuit sont tellement obscures que je croyais que ma télé était en panne (Que faisait le chef opérateur?)
Alors pourquoi 2? C'est parce que parfois j'ai bien ri. On est à la limite du nanar. Je cite en vrac (ne craignez rien, je ne vais pas spoiler ce "magnifique" scénario )
-Les gros plans fréquents sur les ongles parfaits de l'actrice alors que tout le reste de son corps est dans état pitoyable
-La stupidité abyssale des deux méchants (je citerai l'inspection d'une chambre minuscule sans regarder derrière la porte, l'incapacité à fouiller une victime inconsciente pour trouver ce qu'ils cherchent, les réponses tellement idiotes aux questions de la jeune femme qui révèlent leur culpabilité etc)
- Les capacités hors normes de la victime qui passe par une ventilation minuscule au plafond (tellement petite qu'on a renoncé à la filmer) à la fois ingénieuse et stupide elle aussi (tiens, si j'utilisais le téléphone que j'ai sous les yeux depuis un quart d'heure pour téléphoner à Bruce afin qu'il vienne me sauver?)
-les dialogues stupides (hors contexte, c'est difficile à expliquer mais ça vaut le détour tellement le scénario est bancal)
J'ai cru comprendre que ce film de 2019 n'était pas sorti en salles. C'est une bonne nouvelle ...
Mais en ces temps difficiles, si vous le regardez distraitement en listant les incohérences, il pourrait vous faire rire, qui sait mais guère plus que le jeu de mots du titre de cette critique, c'est vous dire ...