Ça se confirme : la Chine n'est pas non plus un endroit très agréable à vivre... Une nana trouve un petit mot manuscrit dans un test de grossesse bon marché : il s'agit d'une bouteille à la mer lancée par un ouvrier chinois, prisonnier dans un camp de travail. Ce qu'il raconte fait froid dans le dos et est confirmé par différents occidentaux qui ont goûté aux geôles chinoises pendant des mois ou des années, sous divers prétextes parfaitement bidons. On savait la Chine peu encline au respect des droits de l'homme, de la femme, des chiens, des enfants, des filles, et j'en passe, mais ça ne nous a jamais empêché d'acheter à tours de bras toutes les merdouilles bas de gamme qu'elle nous envoie par containers entiers à longueur d'année, au détriment de l'environnement, en prime... On n'est pas du genre regardant, comme consommateurs... Et c'est là que des documentaires comme celui-ci, qui n'est pas unique en son genre mais est très bien fait, sont essentiels : ils constituent une petite piqûre de rappel bien douloureuse de tout ce que notre aveuglement encourage. En mettant deux euros de plus dans un test de grossesse, on pourrait faire évoluer les choses... Concrètement, on dispenserait des prisonniers de trimer 18 heures par jour, de privation de sommeil, de sévices particulièrement sadiques, ou tout simplement de se voir privés de leur statut de personne humaine. Mais bon, notre statut de consommateurs semble supplanter tout le reste... récemment, une jeune fille de 16 ans m'a fait la leçon sur la primauté de sa manière d'acheter ses vêtements, toujours neufs et pas chers, en me renvoyant à mes chères études parce que, elle, elle savait ce que c'était que consommer. Sans gagner sa vie et en pourrissant celle des prisonniers chinois, je présume...