Curtis et Lefebvre dans le même film ! Si, si c'est possible, et si Lefebvre fait du Lefebvre, Curtis s'en tire pas si mal. Prenons le film pour ce qu'il est, il s'agit de l'une des ces innombrables comédies érotiques qui foisonnèrent à l'époque avec plus ou moins de bonheur (même que Pasolini s'y est mis et que les snobs ont crié au chef d'œuvre) La recette est toujours la même, une histoire un peu grivoise prétexte à nous monter les charmes de ces dames, alors côté comique autant le dire tout de suite, c'est lourdingue et ça tombe à plat, les anachronismes ne fonctionnant même pas, le scénario est attrayant au début à défaut d'être drôle mais au bout d'un moment ça tourne en rond, reste l'aspect érotique et il faut bien avouer qu'il y a de quoi s'en mettre plein les mirettes, même si certains premiers rôles jouent les fausses pudeurs, mais quand même Sylvia Koscina, c'est quelque chose, la scène des trois novices c'est aussi quelque chose, et le dé-poker c'est pas mal non plus (et il y en a d'autres). On donnera donc la moyenne, de justesse. PS : les physionomistes auront reconnu Gerard Jugniot en petite forme servant de souffre-douleur à Jean Lefebvre.