Derrière ce titre racoleur, la bonne idée a été de confier le rôle de Casanova à Tony Curtis. On pouvait s'attendre à un peu de rythme.
Hélas nous sommes en 1977, et même Dany Wilde paraît déjà loin, Tony cachetonne de trucs en trucs à travers le monde en mode descente infernale.
C'est vite inepte, malgré la bonne idée des sosies et on a vite les oreilles écorchées par les dialogues aussi ineptes que criards et pire "modernisés" (genre, au XVIII, "vous acceptez la Visa ? Non que l'American express"...ah pardon c'est de l'humour anachronique).
Bref.
Après, bien sur, quelques dames, courtes vêtues, se baladent déci-delà, de la nonne à la princesse, en mode polisson. Rien de bien neuf ou de différent des tonnes de trucs du même genre à la même époque, italiens ou autres.
Le CV du réa, Franz Antel, montre qu'il n'en est pas à son coup d'essai dans le genre du B- et quelques italiens du même acabit nous auraient fait pétiller cela.
Mais y'a quand même le Tony et vite on hallucine du casting totalement improbable qui l'accompagne.
De Jean Lefevre (très mauvais) à Sylva Koscina en passant par Umberto Orsini, Andréa Ferréol, Marisa Berenson, Marisa Mell voire Gérard Jugnot ou Jacques Herlin.
Un truc de luxe pour une histoire mal ficelée et même si toutes et tous font ce qu'ils peuvent., que c'est lourd et long.
Le Fisc avait du passer par là pour bcp pour qu'ils se retrouvent dans cette galère vénitienne co-produite. Quelle gabegie interminable. :-/
Bref, si vous êtes dans un état second au sortir des fêtes, voyeur de la déchéance du beau Tony ou amateurs des casting improbables, ce film est (rapidement) fait pour vous.
Pour les autres, y'a mieux dans le genre ou moins relou.