Treize jours (Thirteen Days) est un thriller politique et historique réalisé par Roger Donaldson, écrit par David Self d'après le livre de Ernest R. May et Philip D. Zelikow qui met en scéne les 13 jours qui ont fait trembler le monde... en retraçant les événements de la crise des missiles de Cuba du 14 au 28 octobre 1962 a l'aurore... treize jours où la tension est à son comble, et ou John F. Kennedy (joué par Bruce Greenwood... excellente présence), a prouvé au monde entier qu'il était un grand président... car grace a lui, son frère Bob Kennedy (joué par Steven Culp) et son état major diplomatique (les conseillers Kenny O'Donnell (joué par Kevin Costner... qui s'efface derrière les deux acteurs qui jouent les deux frères) et McGeorge Bundy (joué par Frank Wood, le secrétaire à la Défense Robert McNamara (joué par Dylan Baker), le secrétaire d'État Dean Rusk (joué par Henry Strozier), l'ambassadeur des États-Unis aux Nations unies Adlai Stevenson (joué par Michael Fairman) et le directeur de la CIA, John McCone (joué par Peter White) ont été au centre de la plus incroyable et la plus dangereuse des négociations pour éviter une guerre nucléaire... et œuvrer contre les états majors militaires (dont le Général Curtis Lemay (joué par Kevin Conway), le Général Maxwell D. Taylor (joué par Bill Smitrovich) et de leur propre pays (ce qui pourrait expliquer la suite des événements qui se sont déroulés le 22 novembre 1963 à Dallas)...
Honnête artisan qui est capable du meilleur (Le Bounty et Sens unique (No Way Out) au moins bon (Cadillac Man, Sables mortels (White Sands) et le très dispensable Guet-apens (The Getaway) voir même de faire du cinéma Bis involontaire (La Mutante (Species)... Roger Donaldson nous livre un thriller politique haletant et très efficace sur la crise des missiles de Cuba et la guerre froide qui se démarque d'une vision hollywoodienne de l'Histoire en réalisant un film assez austère, très documenté et réussi a nous faire un cours d'histoire sans nous ennuyer... grace a un casting impeccable (Bruce Greenwood et Steven Culp sont époustouflants en frères Kennedy) et une mise scéne sobre (malgré les passages inutile du Noir et Blanc a la Couleur).