Et on continue notre exploration de la saga Tremors avec ce 4ème volet, sous titré The Legend Begins, qui se veut une préquelle du premier opus. Réalisé par S.S. Wilson, qui avait déjà pondu Tremors 2, l’action se situe dans le Nevada un beau jour de 1889. Une idée de départ des plus sympathiques sur le papier puisqu’elle nous permet d’en connaitre un peu plus sur la ville Perfection et ses batiments, sur le personnage emblématique de la série interprété par Michael Gross depuis les débuts, et même sur les fameux Graboïds. Mais sur le papier seulement… Oui, Tremors 4 n’est clairement pas l’opus le plus réussi de la saga, il s’agit même du plus faible…
En fait, le gros problème de ce 4ème volet, c’est que malgré un univers différents, le far-west donc, il n’arrive qu’a de très rares moments à nous accrocher. La première demi-heure est peu passionante, le temps nous semble long, et hormis une attaque rapide des monstres emblématiques, c’est clairement mou du genou. Moins fun, plus sérieux, la demi-heure qui suit est du même accabit malgré des monstres plus présents, avec toujours ce mélange SFX numériques et effets spéciaux à l’ancienne. La diversité des personnages (indien, chinois, anglais, mexicain,…) n’y changera rien, on s’ennuie presque. Néanmoins, tout cela a le mérite de nous en apprendre un peu plus sur l’univers du film, sur pourquoi il y a un asiatique dans le premier opus, sur la ville Perfection en elle-même (le petit château d’eau est déjà présent ici), sur les Graboïds (la phase avant la forme de vers des sables), et bien entendu les origines de Burt Gummer et de sa passion pour les armes à feu.
Heureusement, parce qu’autrement il aurait écopé d’un 2/10 sans consession, les dernières 20/25 minutes relèvent le niveau et permettent de nous sortir de notre torpeur. Ca bouge enfin un peu, on a droits à quelques idées et trouvailles des plus sympathiques (le fusil géant et la grande scie), et, enfin, le fun qu’on avait perdu depuis une heure revient sur le devant de la scène. C’était pas dommage comme disait l’autre…
Grâce à son final et une mise en scène soignée, ce Tremors 4 évite le naufrage total. Avec sa courte durée, il se laisse regarder sans trop de difficulté tout de même, mais néanmoins, il reste le volet le plus faible de la saga.
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