C'est en poursuivant une madeleine cinématographique que j'ai réussi à mettre la main sur cette œuvre à sketchs. Le concept : Karen Black joue le personnage principal des 3 histoires, scénarisées à partir de nouvelles de Mattheson. Je passe très rapidement sur les premier et troisième sketchs (Julie et Teleplay), tout bonnement insipides.
Par contre, le segment intitulé Prey a de quoi faire grandement plaisir. Une jeune femme a acheté pour son ami une statuette sud-américaine censée contenir l'esprit d'un chasseur. Une amulette à l'abdomen contient la malédiction qui lui redonnerait vie. Et bien entendu, le pire survient, et l'horreur miniature se déchaine dans l'appartement.
A partir de ce moment, ce n'est que du bonheur. La poupée passe son temps à hurler et à sauter sur Karen avec l'agressivité d'un psychopathe défoncé au speed, agitant son couteau dans tous les sens. Et faut pas croire, elle conserve une certaine malice, quand elle ouvre doucement une porte, fixant de son petit air espiègle notre héroïne avant de tenter de l'égorger sauvagement. Bon, faut aussi dire que cette dernière accumule tous les poncifs de ce qu'il ne faut pas faire (tiens, si j'ouvrais la valise dans laquelle je l'ai enfermée... mmmmh, si j'ouvrais la porte derrière laquelle elle est cachée... etc.) au point d'en devenir jouissif.
Bref, c'est de la magie sur pellicule, que je conseille à tout le monde. Cependant, ce n'est point là la madeleine que je cherchais. Après vérification sur imdb, le sketch que j'ai pu voir dans mon adolescence et qui contenait la même poupée survoltée, doit faire partie de Trilogy of Terror 2, sortie en 1996. Bon, je vous laisse, je pars à sa recherche.
Ah si, j'ai toujours pensé que les pygmées hyper-agressifs de Diablo 2 étaient largement inspirés de notre statuette maudite.