Moi qui ne connaissais pas bien Jean-Louis Trintignant, j’ai appris pas mal de choses dans ce documentaire. Le montage est bien réalisé. C’est une figure complexe, assez attachante que cet homme, bien qu’il ait apparemment eu un comportement bizarre avec sa fille. Même si c’est à replacer dans le contexte de l’époque, sa femme Nadine Trintignant, raconte qu’il était parfois cruel avec leur fille assassinée par Bertrand Cantat, Marie Trintignant:
mais les jours où elle était moins belle et en forme, il lui parlait alors très très mal pour l'en punir".Il avoue aussi "faire pleurer sa fille" pour le plaisir de la consoler et d'être utile...
Jean-Louis aura vécu 2 traumatismes majeurs pour un père, la perte d’un enfant bébé, et la perte d’un enfant adulte. Vulnérabilité dont s’est d’ailleurs servi Bernardo Bertolucci lors du tournage du long métrage Le conformiste (1970).
Ce documentaire me donne envie de découvrir son oeuvre, et également son travail en tant que réalisateur, Une journée bien remplie (1973).