Une mise en scène contemplative, paresseuse et qui traîne en longueur...
Michael Winterbottom est un cinéaste qui une fois sur deux déçoit, comme en atteste sa filmographie, alternant déceptions (Code 46 - 2003 , 9 Songs - 2005 & The Trip - 2011) et réussites (The Road to Guantanamo - 2006 , Un cœur invaincu - 2007 & The Killer Inside Me - 2010). Cette fois-ci, en adaptant le roman "Tess d'Urberville" de Thomas Hardy (publié en 1891 et déjà adapté au cinéma en 1913, en 1924 et en 1979 par Roman Polanski), le réalisateur anglais en restitue un drame romantique aux relents de téléfilm. Bien qu'il ne dure à peine 110 minutes, le film s'avère très rapidement lassant, faute d'avoir eu une mise en scène contemplative, paresseuse et qui traîne en longueur. Si bien qu'au final, les seuls éléments que l'on retiendra ce sont les très beaux paysages du Rajasthan et le magnifique minois de Freida Pinto.
http://qr.net/ivn