Quelques grammes de finesse dans un film hirsute.

La bande annonce m’avait en son temps légèrement intrigué, et les interprètes sont suffisamment bon pour qu’on se laisse convaincre.
Très petite comédie que j’oublierai assez rapidement, Tristesse Club joue sur plusieurs registres. L’un, plutôt insolite et original, donne le bon rôle à Macaigne et sa maladresse par instants proche de la comédie, tandis que Laffite, toujours très bon lorsqu’il s’agit d’incarner un con, illustre un aspect plus convenu et cousu de fil blanc.
L’intrigue n’a pas grand intérêt, et les étrangetés qu’on nous promettait restent finalement assez frileuses. Restent des agressions par des chiens errants, une lolita de 16 ans voulant organiser un remake de L’Empire des Sens, les vertus thérapeutiques d’un canon à balles de tennis ou une suicidaire dans un slow chaotique, petites étincelles émaillant un parcours général beaucoup plus dispensable.
Sergent_Pepper
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le 6 août 2014

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Sergent_Pepper

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