Chef d’œuvre absolu de ridicule achevé, ou comment emprunter les pas de Jean Claude Brisseau (en bien pire) tout en étant persuadé d’avoir suivi ceux de Jean Luc Godard.
On peut revoir aujourd’hui ce nanar imbuvable comme on revoit les vieux Ed Wood des années50 : avec un effet comique garantie.Avec une prétention narcissique inouï Joe Fleury nous expose l’inépuisable vacuité de son discours avec le sérieux d’un régiment de soldats de plombs, sans aucune pitié pour des spectateurs pourtant très rapidemment au bord du bouillon.Un sommet inégalé dans le cinéma germano pratin de l’époque, qu’atteindra pourtant BHL- et ce n’est pas un mince mérite-15 ans plus tard avec son non moins terrifiant « le jour et la nuit ».