Rock'n Troll
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le 7 déc. 2022
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Chaque jour, un nouveau Netflix pour détruire un peu plus ma triste âme humaine. Suivant les traces de mes proches se lançant dans les pires navets liés aux catastrophes naturelles et autres monstres de pacotille, je suis tombé durant une de ces errances sur la plateforme sur le cas de Troll. Comme disait Audiard, " j'ai déjà vu des faux-cul, mais vous vous êtes une synthèse " ce qui s'adapte à merveille dans cet univers du cinéma catastrophe.
Vite fait pour le style et par obligation, un troll de Pierre émerge d'un sommeil éternel des montagnes norvégiennes. Notre héroïne du stéréotype féminin de gauche est appelée en tant que spécialiste pour trouver une solution à cette menace. Point final.
Dans les faits, on peut déjà saluer l'immense exploit du film qui est parvenu à mettre dans tous ses bouts un cliché ou un stéréotype bien ringard. Le pokédex est remplit :
- L'héroïne dont la mère est morte et entretient une relation compliquée avec son père qui est dans son univers, mais finalement, il avait raison, mais doit mourrir pour la survie du film parceque sinon la terre fonctionnerait à l'envers si il balançait tout ce qui sait et le film se finirait en 10 minutes.
- Une héroïne bien à gauche avec des réflexions de bobo princesse qui veut sauver la terre mention spéciale pour sa tentative de sauver le monstre incontrôlable à la fin du film dans une théâtralité pas du tout superflu
- Le beau gosse soldat, mais bien sûr trop soumis aux ordres de sa hiérarchie. Il a forcément des potes millitaires qui débarquent comme l'agence tout risque dès que t'as besoin d'un truc.
- Les militaires sont forcément macho et avide de panpan boumboum
- Les slowmotion de l'enfer absolument catastrophiques avec bien-sûr notre éternelle course en voiture pour profiter de notre king kong des enfers en action.
- La fin du film en héro qui met sous le tapis 90 % des conséquences du film à savoir l'existence des monstres, une ville détruite, un complot mondial qui existe ...
- Tous les hommes de pouvoirs sont tous sans exceptions des beaufs.
- La relation finale plus ou moins amoureuse entre l'héroïne et son collègue inutile.
- Il ne manquait plus que le vent et l'eau pour rassembler les 5 forces du montage en termes d'effets spéciaux.
- Et pour finit bien sur des dialogues et discours aux petits oignons sous poudrés d'une bonne dose de morale notamment la scène du bureau au début, je mourrais d'envie de lui dire CAFAIR3FL3CHIR
Le film parvient par miracle à se finir, on est quand même à 2 doigts de voir notre paléontho-bobo-gaucho-écolo sacrifier le monde entier pour tenter de raisonner un être supérieur au fond du trou qui ne veut plus rien d'autre que tout détruire ( normale toute son espèce a été décimée ). On tentera même de tirer sur la corde sensible en nous vendant un monstre dépressif, mais, pas de bol, ce genre de magouille ne m'affecte pas. Dieu, finalement, est le dénouement de ce film. On nous comptait que ces monstres dans les légendes mangeaient les chrétiens, du coup, c'est presque canon ; en admettons que le réalisateur avait pensé au fait que le soleil qui se lève dans une nuit totale en 15 vraies secondes soit Dieu ou son œuvre, ce qui n'est pas dit. Par ailleurs, le film se termine sur un regard taquin de notre chercheuse en réponse à une question du style " et tu crois qu'il y en a d'autres des troll ? " ; regard qui semble dire qu'elle va mener des recherches pour le savoirs au risque d'en réveiller d'autre mais bon on n'est plus à ça prét.
Bref, même en parodie, le film n'aurait pas fonctionné, j'ai arrêté de compter les raisonnements bidons, les raccourcis scénaristiques, les passages et des dialogues vraiment insupportablement gênant du genre :
" on dirait qu'on est en train de faire la paix-là ma chérie. "
" oui, pour toujours mon vieux fossile hihihihihi " ( eux qui ne se sont pas parlés depuis plusieurs années et dialogue qui débarque 10 minutes après leurs retrouvailes )
Le film est à ignorer, bannir, certains diront " Mais enfin, il y a eu une véritable prise de risque avec ce scénario, et puis c'est fait en Norvège tout de même ". La prod est tellement américaine qu'avant de voir le mot Norvège, on se croit aux states, pire le film s'auto troll plusieurs fois notamment dans le discours de la première ministre qui balance un "que dieu bénisse ... L'ancien temps.". Ben voyons. Oublions tout et passons à autre chose. De vous à moi, peut-être votre enfant aimera ; ça et les autres du genre... Mais vous adultes ...
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Créée
le 2 déc. 2022
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