Tron - L'Héritage par pancakos
N'ayant pas vu le premier opus, Tron, en 1982, je ne pourrai pas comparer l'évolution entre les deux oeuvres, si ce n'est que le premier film a été le pionnier en matière d'effets spéciaux dans les films, particulièrement dans la conception d'un univers virtuel. Et Tron: legacy prend le relai honnêtement en étant, à mon humble avis, le premier vrai film en 3D depuis Avatar (il aura quand même fallu attendre plus d'un an).
On assiste ici à une véritable merveille visuelle.
Ca reste, malheureusement, un film générationnel par son côté technophile, un peu l'effet que m'avait procuré Scott Pilgrim vs the World. Je sais que mes parents ne saisiraient ni la portée ni l'intérêt d'un tel film.
Le tout, surmonté d'une mention spéciale à la musique signée les versaillais Daft Punk (totalement raccord avec l'univers de Tron).
Cerise sur le gâteau, un casting plutôt bien choisi; Jeff Bridges a repris son rôle de Flynn et tient tout le film sur ses épaules, Olivia Wilde (Thriteen dans House) est sublime, Michael Sheen a eu droit à son petit passage qui n'est pas sans rappeler les personages loufoques tel Chris Tucker dans le 5e élément, bonus surprise l'apparition de Cillian Murphy en nouveau dirigeant de Encom.
Je n'encenserai pas Garrett Hedlund (le personnage principal du film, fils de Kevin Flynn) même si j'aimerais faire contrepoids avec l'ensemble des mauvaises critiques concernant son [inutile] jeu d'acteur.
Le scenario est assez classique, le fait d'être une suite n'aidant pas, Sam Flynn va retrouver son papa dans La Grille du jeu Tron et tenter de le ramener. Sur fond de mauvais dialogues et des combats très beaux rappelant vraiment l'univers du jeu vidéo (encore heureux!), l'histoire banale tient la route car les images sont absoluments magnifiques, un véritable orgasme graphique. Le tout signé Joseph Kosinski, ex-architecte et réalisateur des bandes-annonces de Halo 3 et Gears of War (qui étaient déjà très belles).
Il ne s'agit pas ici du film qui va révolutionner ma vie, ni mon année. Mais un petit coin de rêve qui va rester, celui qui laisse croire que tout est possible...