Un très bon nanar que ce Tue et tue encore. A la compét' du film le plus con, il a de bons atouts pour être sur le podium. Le scénario est totalement cramé du début à la fin, chaque action y est dénuée du moindre bon sens (l'infiltration dans la base est un modèle de power nawak).
Les persos sont géniaux, entre James Ryan qui pousse ses "yayayiii" dignes de Kung Pow et enseigne sa philosophie martiale aux quatre vents (à noter que le générique est toujours projeté sur son corps, en ombre chinoise cette fois), sa team de brutasses (aaaah, le Gorille et ses déclarations jaculatoires) dont un qui possède des pouvoirs surnaturels jamais utilisés, les dizaines de sbires volés au club de karate du coin, sans compter les troupes d'élite du tyran local, "les meilleurs sur le plan physique et intellectuel" comportant des femmes de plus de 50 ans toutes chétives, et enfin, le renouveau de la définition de dictateur nanar, le génialoïde Marduk.
Celui-ci balaie tout sur son passage en matière de fausse barbe ; c'est un véritable point de fixation capable d'induire une transe hypnotique. Ses velléités socio-politique mégalo, sa compagne lesbos cuir rose et son petit air de Maurice Barthélémy ne font que renforcer son intérêt aux yeux du nanardeur.
On ne s'ennuie jamais, même s'il ne se passe pas grand chose. Et qu'est-ce qu'on s'amuse !