Les Raisons du Cœur
Quinzième mission pour l'agent Bond, The Living Daylights introduit Timothy Dalton après sept films et plus de dix années de Roger Moore, première étape d'un nouveau et réussi lifting pour le...
le 27 oct. 2014
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Quinzième mission pour l'agent Bond, The Living Daylights introduit Timothy Dalton après sept films et plus de dix années de Roger Moore, première étape d'un nouveau et réussi lifting pour le britannique tant cet opus apporte une réelle fraîcheur et de nouveaux visages.
John Glen, qui en est à son quatrième Bond, nous fait voyager à travers le globe, entre la Tchécoslovaquie, Gibraltar ou l'Afghanistan, pour y suivre une trame plutôt complexe qui va redonner son sens aux origines espionne de l'agent 007. Les ennemis ne sont pas forcément clairs, ni même les alliés et le Britannique va devoir découvrir lui-même ce qui met en danger ces camarades agents secrets. Le plus important semble retrouver après des années Moore compliquées, le plaisir est total devant cet opus.
Dès le début tout fonctionne, les premières scènes sont spectaculaires, la bande-originale, dont le générique signé a-Ah, est parfaite et l'enquête débutant en Tchécoslovaquie est passionnante. Tout ce qui va suivre sera de cet acabit, avec une atmosphère prenante, tant dans les moments d'action que ceux plus calmes, comme lorsque Bond se retrouve à l'Est du rideau de Fer. C'est spectaculaire sans être dans la surenchère, la réussite tient aussi dans le fait que l'on soit ancré dans un contexte plus réaliste et actuel (l'invasion soviétique en Afghanistan) avec des ennemis crédibles et des gadgets réduits.
James Bond est ici, non sans faille, plus violent, froid et moins séducteur que précédemment, mais toujours charismatique et très travaillé. Timothy Dalton porte très bien ce si lourd costume, apportant du sérieux et de la classe. Il est, de plus, très bien entouré, Maryam d'Abo joue parfaitement son rôle quand les antagonistes, à l'image de l'homme de main Andreas Wisniewski, sont aussi très bons, et parviennent à exister sans forcément avoir beaucoup de temps à l'écran.
John Glen parvient à inclure une tension stable tout le long du film, avec des moments clés régulièrement inclus le long du récit. La bande originale colle parfaitement aux images tandis que ce Bond plus travaillé et moins porté sur la punchline facile bénéficie aussi de somptueux décors, que ce soit dans la froideur de l'Est ou la chaleur du moyen-orient. Tout est donc bien organisé et écrit pour un jeu de pistes maîtrisé de bout en bout.
On retrouve un grand James Bond avec Timothy Dalton qui porte merveilleusement ce costume et Tuer n'est pas jouer, un vrai film d'espionnage bien écrit et construit, nous emmenant en pleine Guerre Froide pour un jeu de piste maîtrisé de bout en bout, sous haute tension et ne manquant ni de charme, ni de moments mémorables.
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le 27 oct. 2014
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