Le feu de l'amour

Bon, c'est quand même décevant. C'est vrai que j'avais aussi en tête le chef d'oeuvre de Cornel, à savoir "The naked prey". Y a de bonnes choses dans ce film, mais y a aussi de mauvaises choses.

Ce qui pose le plus problème, c'est cette histoire d'amour. Car elle prend beaucoup de place et ne comporte que peu de conflits réels. On lorgne même parfois du côté du mélodrame qui consiste donc juste à voir les deux amoureux se dire je t'aime mais je ne peux pas t'aimer sans réelle raison... C'est regrettable. En contre partie, il y a quelques gags et des dialogues qui font mouche. Et puis surtout il y a cette histoire de feu à éteindre, proche du documentaire par moment et qui relève nettement la qualité de l'intrigue. Dommage que la fin soit si expéditive malgré une tentative de créer du suspense.

Visuellement, il y a quelques maladresses surtout au début (la séquence de ski nautique) ; cela confère au film un ton un peu absurde, dans les limites du cartoonesque. C'est donc plaisant, mais bizarre. Il y a aussi de très belles choses : des éclairages somptueux, un jeu sur la couleur fort intéressant, quelques plans sous l'eau assez prenant même si, une fois de plus, ça fait fort BD. Et puis les acteurs sont bons.

Bref, ça reste un film qui m'a plu, pour lequel j'ai d ela sympathie, mais qui déçoit parce que ça aurait pu être tellement mieux si cette histoire d'amour avait été mieux construite, mieux insérée dans la trame spectaculaire.