A Tale of Greed
Un village isolé accablé par une pluie perpétuelle, une aïeule semi-momifiée aux tendances cannibales, le secret bien gardé d’un trésor maudit… Dès l’introduction, tous les ingrédients sont là pour...
Par
le 22 sept. 2019
2 j'aime
C'est un film d'horreur qui possède de vrais atouts : de beaux décors, des images recherchées, une ambiance épique, une musique prenante, et des moments bien flippants. Tout est fait pour qu'on y croie, les effets spéciaux et les maquillages sont réussis, les costumes et les acteurs bien choisis. L'ambiance horrifico-fantastique est là. Dommage qu'il n'y ait pas d'émotions ou de personnages construits pour nous donner envie de les voir galérer, affamés qu'ils sont par l'appât du gain.
L'histoire du film s'érige sur un mythe, raconté au début, en voix off : une histoire de dieux et de déesses, nés d'une seule procréatrice. Hastar, son premier fils, trop avide, sera combattu par les autres et obligé de vivre enfermé, banni de toutes louanges. Une malédiction qui va perdurer. Toute personne recherchant des pièces d'or dans le Ventre de la Créatrice (une sorte de grotte/maison) devra nourrir Hastar ou subir un mauvais sort et une transformation en un monstre immortel, attendant la délivrance (la mort).
Nous sommes amenés à suivre cette malédiction à travers 3 chapitres parcourant différentes périodes de l'Inde, sans que cela ne soit très pertinent d'un point de vue narratif, en suivant une famille, dont on ne sait quasiment rien. En sautant de génération à génération, le réalisateur oublie de creuser ses personnages, de les humaniser, de les faire vieillir. Quelles sont leurs motivations ? Pourquoi courent-ils après cet or ? Quel sens donnent-ils à leur existence ? À force de se focaliser trop sur le mythe en lui-même, et le monstre Hastar, on en perd l'essentiel : la création d'une connexion entre les personnages et nous. On ne sait pas qui ils sont, ce sont des pantins là pour faire passer le pseudo-message général du film : l'être humain qui cherchera toujours après la pièce d'or de plus est pris dans un piège sans fin.
Créée
le 18 juin 2021
Critique lue 390 fois
1 j'aime
D'autres avis sur Tumbbad
Un village isolé accablé par une pluie perpétuelle, une aïeule semi-momifiée aux tendances cannibales, le secret bien gardé d’un trésor maudit… Dès l’introduction, tous les ingrédients sont là pour...
Par
le 22 sept. 2019
2 j'aime
C'est un film d'horreur qui possède de vrais atouts : de beaux décors, des images recherchées, une ambiance épique, une musique prenante, et des moments bien flippants. Tout est fait pour qu'on y...
Par
le 18 juin 2021
1 j'aime
Avant tout, je dois dire que j'ai raté presque le premier chapitre grâce aux merveilleux système de Velib. Et je n'ose mentionner le type qui prenait ses billets en caisse devant moi qui était...
Par
le 4 sept. 2019
1 j'aime
Du même critique
It's A Sin nous embarque dans l'Angleterre des années 80, ravagées par le sida, l'homophobie et la politique de droite de Thatcher. Des jeunes arrivent à Londres, prêts à profiter des joies de la...
Par
le 20 mars 2021
38 j'aime
1
C'est une captation vidéo d'un spectacle vivant comme je n'en ai jamais vue. Dès les premières secondes, nous sommes happés par l'énergie insensée des comédiens et le rythme tournoyant d'Hamilton...
Par
le 2 août 2020
21 j'aime
Et comment vivre ? Jean ne le sait pas. Il aime Jeanne, enfin le pense-t-il, et Jeanne l'aime en retour. Il se pose beaucoup de questions. C'est un jeune, dans les années 60, mais cela pourrait être...
Par
le 31 janv. 2021
10 j'aime