Retour à la chronique adolescente pour Jole Schumacher. Avec un film qui, cependant, ne s’inscrit pas dans la veine de ses essais précédents. Ici, le film se veut sombre…
Dans l’Upper East Side, les gosses de riches profite d’une nouvelle drogue nommée « Twelve ». White Mike a arrêté l’école et en deale dans les fêtes. Quand Charlie, son cousin, est assassiné, l’histoire commence…
Gros casting pour Twelve (beaucoup de jeunes acteurs, mais une voix off assurée par Kiefer Sutherland) qui a réussi à attirer le public aussi grâce à la présence de 50 Cent. Le tout pour dresser la chronique d’une jeunesse qui ne veut que s’amuser et se laisse envahier par les drogues et l’addiction. Evidemment on est loin de l’oeuvre de Brett Easton Ellis. Tout en tenant un propos assez sombre, le film ne va pas forcément assez loin, et semble vouloir surtout attirer en salle le publis adolescent. Un choix de cible pertinent mais pour cela il aurait fallu aller plus loin.
Et surtout, pour avoir un vrai bon film, se délester de la voix off trop présente, et user d’une véritable intrigue. Ici, tout est trop dilué. Il y a trop d’histoire pour réussir à mettre en image une histoire dont on se souvienne. On va se souvenir de certaines scénes, mais pas du tout. La cible n’est clairement pas la même que, par exemple, Requiem for a dream, mais le résultat laisse ici un peu à désirer. Pas mauvais, le film est trop bancal pour être plus qu’une oeuvre oubliable…