Ode à Fénéon
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le 17 janv. 2013
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Éviter soigneusement les codes prévisibles des films horrifiques, rester à la lisière du malsain en se focalisant sur ce couple pour le moins particulier, prolonger les plans sur ce décors dépaysant, sans musique extra-diégétique, avec l'idée que de cette lenteur anormale émergerait forcement une attente, un sentiment que quelque chose se trame... Déjouer systematiquement ce moment fatidique où adviendrait le drame, pour que définitivement le spectateur baisse sa garde. Puis enfin, faire surgir l'horreur, de nulle part, quand plus personne ne l'attendait, ceci exacerbant drastiquement son impacte.
Sur le papier la marche à suivre semble idéale. Et en effet lors de l'accès violent du récit, je dois bien admettre que ma garde était baissée. Le problème c'est que ce n'était pas par changement d'attente mais bien parce que je m'était ENDORMI .
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le 27 mars 2024
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