La saga que l’on aime détester – Chapitre 1 : Constipation

Bella, qui porte bien mal son nom, part s’installer chez son cher papa, qu’elle ne peut pas piffrer, dans une ville de bouseux : Forks, où elle rencontre la famille Cullen et surtout Edward qui est en réalité… -roulement de tambour-… un vampire. Peux ainsi démarrer l’une des romances les plus niaises et cucul qu’il m’ait été données de voir.

Et Dieu sait que j’aime regarder des romances à la con qui passent sur M6 à l’approche des fêtes de Noël.

Reprenons depuis le début.

Twilight- Fascination n’est en fait que l’adaptation du bouquin du même nom qui nous vient du cerveau (certainement resté au stade de l’adolescence) de Stephenie Meyer. Cette dernière a quand même réussi à nous sortir 4 livres qui seront adaptés en 5 films…

Joie infinie…

Mais bref, intéressons-nous aux vampires qui nous sont proposés ici. Rien de bien nouveau depuis Anne Rice et son roman Entretien avec un vampire, ces créatures démoniaques sont devenues des bombes sexuelles à l’inverse de Dracula, qui n’était pas mais alors pas du tout l’objet de désir de la gente féminine. Dans Twilight, c’est exactement la même chose, on fait péter les beaux gosses et le sex-appeal ; et pour faire croire qu’on a un peu d’imagination on les dote de super pouvoirs spécifiques : lire dans les pensées, voir l’avenir… sans compter qu’ils deviennent des putains de boules a facette comme dans les soirées disco de Smile dans sa jeunesse. +

Mais je m’égare… Bref…

L’histoire. Euh…. Bah l’histoire d’une pouffiasse qui se ramène dans la campagne profonde, qui veut pécho le beau gosse du lycée et rêve de se faire troncher comme une chiennasse. Le beau gosse (ça reste à débattre…), quant à lui, refuse de la changer en vampire. Pourquoi ? Parce que c’est un trou du cul certainement. Il considère que c’est pour sauver l’âme de celle qu’il aime.

Mais concrètement :

• ils vivent sans tuer d’humain et donc sans être potentiellement des meurtriers et sans être poursuivis par les autorités ;


• ils vivent très bien en société même s’ils ne peuvent pas se foutre au soleil et doivent être un minimum discret ;


• et ils ont la vie éternelle et donc ni maladie, ni blessure, ni mort.
  Sérieusement quel décérébré refuserait de transformer la personne qu’elle aime en vampire pour soi-disant sauver son âme... ???!!!

Mais passons à la réalisation. Bah… Euh… voilà… quelqu’un a tenu la caméra…

C’est pas dégueulasse mais on ne va pas se mentir il n’y a rien d’incroyable. Ce n’est pas fait à l’arrache. On utilise les plans débullé pour donner un coté surnaturel, on préfère des effets spéciaux physiques réels plutôt que numériques (dieu merci) mais bon c’est leur boulot de faire un truc regardable.

Concrètement, je pense que Catherine Hardwicke (la réalisatrice) a fait en parallèle tout un documentaire sur la biodiversité en milieu forestier car PUTAIN CE QU’ON PEUT SE BOUFFER DE LA FORET !!

Alors, c’est beau,on voit des arbres, des plantes, tout ça tout ça. Mais on est obligé de se taper des plans d’arbres et des 2 consanguins grimpants, courant de branche en branche, s*i agilement que Tarzan est en dépression depuis*, et s’allongeant dans leur connerie de prairie !

Et maintenant on va passer à la partie la plus croustillante : les acteurs. Si seulement ils pouvaient être qualifiés d’acteurs.

Ah Bella … Si Maître Gims disait de la sienne : « J’aimerais devenir la chaise sur laquelle elle s’assoie », celle-ci ne mérite même pas de remplacer le trône de ma pièce d’aisance.

Kristen Stewart… Si tu me connais un minimum et/ou si tu es sain d’esprit tu sais que cette « actrice » joue COMME UNE PUTAIN DE POUTRE.
Sans déconner ! Ma porte de garage a plus d’expression faciale ! Mon congélo parait moins froid ! Et mon putain de plan de travail en marbre a plus de relief que cette face de truite !

Cotisez vous pour lui payer des cours de théâtre. Merde ! Même ma nièce de 4 ans a mieux joué la tornade dans le magicien d’Oz que c’te gueule d’endive. Elle est sensée jouer la fille tellement amoureuse qu’elle est prête à renier son humanité, à abandonner sa famille et plus ou moins à mourir. Mais ouvrir la bouche et avoir les yeux mi-clos ne suffit pas, BORDEL !

Quant à Robert Pattinson, il est vrai que je ne lui voue pas une haine éternelle comme je peux le faire pour sa collègue. Mais mec… steuplé… Est-il possible que tu es l’air moins constipé quand tu joues ? A chaque plan j’ai envie de te filer des pruneaux et du PQ pour que tu ailles faires tes petites affaires….

Bon alors, ok, tu dois faire le mec qui a envie de la bouffer ou de la baiser (je ne sais plus à force), mais sérieusement tu ne peux pas mieux faire ? Bref…

Bon et là…Petite pause du Hater qui est en moi pour faire un bisou à Anna Kendrick qui n’a qu’un rôle secondaire voir tertiaire, rôle d’une pétasse du lycée comme on a envie de les gifler mais qui le joue très bien. Et j’avoue que ça fait du bien de voir un minimum de jeu dans un film où le mot d’ordre était « Soyez blancs ! Soyez chiants ! Et surtout soyez constipés ! ».

Et en parlant de constipation, étant donné que ce film me facilite le transit je vais vous laisser sur cette belle note de poésie et aller faire ce qu’Edward aurait dû faire dès le début !
Et malheureusement, ce n’est pas buter Bella…