Ce genre de films m'étonnera toujours.
Rien que le titre est mensonger, ça commence bien.
Uglies. Comment peut-on oser affirmer que ces personnages sont moches ? Ils ressemblent tous à des mannequins ! En fait, ils deviennent presque moches lorsqu'ils deviennent des Pretties.
Uglies ? Pretties ? C'est là où voit qu'on a pas le cul sorti des ronces niveau stéréotype sur le physique de chacun.
Et l'histoire dans tout ça ? Eh bien ça ne casse décidément pas douze pattes à un canard.
Dans un monde dystopique (comme c'est original !), la société s'est divisée en deux catégories, indiquées plus haut. D'un côté, les Uglies, qui ne sont censés l'être que jusqu'à 16 ans, âge où ils reçoivent un sacré ravalement de façade pour devenir des Pretties et enfin entrer dans le grand monde ; plein de lumières, de couleurs, de musique et de gens qui s'éclatent tout en ressemblant à s'y méprendre aux frères Bogdanoff. Evidemment, ça ne se passe pas comme prévu et notre personnage principal se retrouve à mener (je crois, c'est pas forcément très clair) une sorte de révolution toute pourrie et fade contre cette société toute pourrie et fade. The end.
Les images de synthèses sont dégueulasses et piquent les yeux, les personnages sont caricaturaux au possible, idem pour les dialogues, la bande originale, les décors...
Bref, passez votre chemin et allez voir un bon film.