Tout d'abord, je tiens à préciser que je suis allée voir ce film plus par devoir de grande sœur que par passion. En réalité, les films de super-héros (sauf Batman, mon chouchou) ne m'emballent que moyennement. Je les trouvent souvent longs, chiants, pas drôles (surtout quand ils essayent de l'être), et peu intelligents. Mon petit frère était le fan de super-héros de la famille. Spider-Man était son préféré, alors je me suis sentie un peu obligée d'aller voir ce film puisqu'il n'est plus là pour regarder les nouvelles aventures de Spider-Man...
Et le film, justement ?
Pas grand chose à sauver, hélas. C'est le bordel : trop de personnages (même si on les connaît déjà, ça ne change rien !), pas assez de cohérences, émotions qui retombent mollement, scénario pauvre et bancal, dialogues non travaillés, scènes d'actions brouillonnes et illisibles.
Alors oui, on est content de revoir Tobey Maguire et Andrew Garfield dans leurs costumes respectifs, apercevoir un certain Daredevil (en civil) au détour d'un dialogue minable peu agréablement surprendre, retrouver les méchants des précédents films est excitant (bof), mais faut pas exagérer.
L'amourette entre Peter et MJ est toujours aussi minable et fade (deux bisous et c'est tout ?), les potes de Peter sont toujours aussi gênants... Bref, rien n'a vraiment changé. Dommage, car l'univers de Spider-Man est riche et fascinant et permet beaucoup de créativité. Alors pourquoi s'en tenir de plus en plus à des scénarios plats aux enjeux vus et revus ? Pourquoi ne pas engager des personnes compétentes qui apporteraient de la nouveauté et des prises de risques ?
Je sais que le cahier des charges de Marvel (et donc Disney) est lourd et difficile à mettre en place, mais quand même !
Juste un mot sur la musique : les violons pour une scène d'émotion... Comment dire ? C'est gonflant et ringard !
Bref, un film pour les fans de la première heure. Les autres peuvent toujours se consoler en se disant qu'il y en aura d'autres. Eh oui, c'est comme ça que ça marche avec les films de super-héros : quand y'en a plus, y'en a encore !