Quand perfection rythme avec imperfection...

Uglies

Il s’agit de l’adaptation de la série littéraire ‘’Uglies’’ débuté en 2005 par Scott Westerfeld.

Dans un monde futuriste dystopique qui impose une opération de chirurgie esthétique à l'âge de 16 ans pour intégrer la société adulte. Tally Youngblood (Joey King) attend son tour avec impatience du moins jusqu’au jour où son ami Shay disparaît. Elle part alors dans un périple pour la retrouver ce qui va l’amener au passage à revoir ces convictions sur le monde qu’elle pense connaître...

Il faut le reconnaître les adaptations de saga littéraire jeunesse se sont essouffler depuis environ une dizaine d’année. Il reste que le récent ‘’ Hunger Games : La Ballade du serpent et de l'oiseau chanteur’’ a prouvé qu’il y avait encore un publique pour ce genre de cinéma. Donc ce ‘’Uglies’’ pourrait avoir ces chances en soi. Malheureusement ça n’est pas le cas, on est devant une œuvre daté qui tente de surfer sur une mode ronger jusqu’à la moelle.

Attendons-nous, la prémisse initiale a de quoi intrigué c’est indéniable. On parle d’un monde dystopique où la paix a été apporté par l’uniformisation de la beauté parfaite. Concrètement l’idée est que si tout le monde est beau, il n’y a donc aucune raison de s’entretuer. En termes de récit jeunesse S-F je dis pourquoi pas. En revanche, le récit en son sein est d’une prévisibilité affligeante. On a déjà vue ça plein de fois ailleurs et nettement mieux dans certains cas.

D’autant qu’ici à part 2-3 visuels et concepts intéressant, il n’y a rien de bien captivant. Il faut admettre par contre, que c’est assez fascinant de voir l’apparence ‘’parfaite’’ de ceux qui ont subit l’opération. Ils ont un côté irréel assez déconcertant à mon sens. Outre ça, les effets spéciaux sont du niveau PS3 et les séquences d’actions sont molle au possible avec ces ‘’sentinelle’’ en pseudo costume de ‘’Tron’’.

En soi, pour un publique jeunesse ce film peut faire le café. Après-tout ce ‘’Uglies’’ reprend à la lettre une formule qui a déjà fait ces preuves par le passé. Une jeune héroïne dans un monde dystopique avec un triangle amoureux et une quête de rébellion. Il n’empêche que ce modèle a trop été utiliser ce qui fait que ça en devient désormais banale d’en voir.

Bref, ce ‘’Uglies’’ est à mon avis terriblement moyen voir oubliable. Peut-être je me trompe et que ce long-métrage va être un vrai succès voir initié une nouvelle franchise cinématographique. Personnellement, j’en doute très fortement, mais bon l’avenir nous le dira.

https://letterboxd.com/Math333/