Uglies par Roi Pierrot

De nos jours, une partie des jeunes se compare aux réseaux sociaux, envie les métiers d'influence, et modifie leurs codes sociaux. Je pense que cette initiative pourrait être bénéfique en transmettant un message fort à la génération Z et aux suivantes. Notre force réside dans nos caractéristiques et nos imperfections profondes. À quoi bon être parfait si tout le monde l'est ? Sois heureux pour ce que tu es, même si tu as le nez d'un œnologue, la poitrine d'une planche à pain (expression de boomer), le front trop large ou les fesses trop plates... Non ? Oublie ça !

Dans ce film, l'imperfection, c'est avoir une plastique de top-modèle MAIS... Ils sont sales, ont des balafres, des vêtements abîmés. Ils récupèrent des métaux sur les chemins de fer, vivent dans des huttes... un mélange entre SDF et ferrailleur, peut-être ? Mais ils ne sont pas moches !

En bon teen movie, on retrouve les éléments de base : la quête d'identité, le regard des autres, le doute, l'affirmation de ses convictions, le double jeu, la rédemption... Bref, tout est générique...terriblement générique.

Les personnages sont un peu naïfs (con) au début. La méchante est clairement méchante, et la gentille est bien trop naïve (bête) pour comprendre quoi que ce soit...

Cela dit, je comprends tout à fait qu'il y ait un public pour ce genre de film. Ça reste un divertissement qui...divertit.

La fin laisse présager une suite, encore hypothétique mais si vous cherchez un divertissement du même genre avec un step au dessus, regardez Hunger Games ou Divergente.