Deuxième partie de Manon des sources, sortie la même année, Ugolin nous raconte la suite des péripéties du village après la disparition de l'eau.
Tout aussi narratif que sa première partie, le film arrive pourtant à mieux capter l'attention du spectateur grâce à un joli travail sur les dilemmes moraux. On regrettera tout de même que la frontière entre le soulagement, la peine et la joie soit si ténue au moment de la mort d'Ugolin et le sentiment de malaise est un peu trop présent quand on se rend compte que la personne la plus touchée par la mort du bonhomme dans le village doit être Manon elle même.
Le reste du film est globalement bon, de la technique en passant par le choix du casting et le jeu d'acteur et on est bien plus pris dans l'histoire que dans Manon des Sources.