Michael Oblowitz, cette mauvaise influence...
Un jour, Steven Seagal se relèvera et tel un phénix, renaîtra de ses cendres, retrouvera un cinéaste de la trempe de Dwight H. Little et refera un bon film. En 2003, par contre, il était bloqué avec Michael Oblowitz pour deux films.
Out for a Kill est le deuxième direct-to-video de Steven Seagal après L’Affaire Van Haken, déjà réalisé par ce tâcheron incompétent de Michael Oblowitz. Comme prévu, le film est terriblement mauvais, non seulement par sa mise en scène (le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle est présente, bien trop présente, avec ses insupportables arrêts sur image…) mais aussi par son scénario, complètement débile, sans aucune logique ni même continuité. Heureusement il y a Steven Seagal, qui casse encore des bras avec ses manchettes infernales et le duo de policiers d’Interpol, interprété par les sympathiques Michelle Goh et Corey Johnson (qui a une vraie tronche de cinéma). Pourtant monnayé à 14 millions de dollars (coproduction USA / Aruba, c’est louche tout ça), le film fait fauché et les écrans verts sont légions. On en notera un particulièrement immonde, alors que l’action se passe en plein air. Quant aux clichés, on passera notre chemin, lire cette critique durerait plus longtemps que regarder le film. Pour le plaisir, on peut y voir Steven Seagal épousseter une horreur en terre glaise, ce qui fait de lui un archéologue.
La vraie tristesse, avec ce Out for a Kill, c’est que la catastrophe était prévue d’avance, et qu’il ne faut qu’une belle cascade finale pour éviter le zéro pointé. Nul.