Fou furieux.

Un dangereux bandit s'évade de prison en compagnie de trois complices et va semer la mort sur son chemin. Un commissaire se doit de l'arrêter, car il va toucher à sa famille.

Ultime violence est dans la droite lignée des polars italiens des 70's où le sang et le sexe faisaient bon ménage, mais ici, il n'y a guère de revendication politique à la manière des Poliziotteschi de cette époque. Ce qui peut expliquer que c'est assez court, moins de 90 minutes, mais surtout très bien rythmé car pour ainsi dire ça ne s'arrête jamais. Dès les premières secondes, où on voit un groupe fuir de la prison avec un gardien en otage, on se dit que ça va être comme ça durant le reste du film.

D'ailleurs, il y a un bon casting, avec Helmut Berger en chef des bandits et cette crapule de Richard Harrison en commissaire qui va s'opposer sans relâche à ce groupe. Quant au sexe, qui est assez fréquent car le personnage de Berger doit coucher avec tout ce qui est féminin, ça confine parfois au ridicule avec une scène où il va faire l'amour à une femme, et on voit bien que, bien qu'ils soient nus, lui se frotte en fait à sa cuisse pour simuler l'acte. Mais d'une manière plus générale, je suis surpris par la violence du film, où les morts sont visibles, et où le sang est sur les habits des personnages.

Tout cela en fait un film vraiment sympathique, nerveux, et qui ne mange pas de pain, ce qui est déjà pas si mal.