On peut être critique de cinéma respecté et écrire des films érotiques loufoques
Russ Meyer, c'est un peu toujours la même sauce (si vous me permettez l'expression) qui vous est servie ; néanmoins, je ne me lasse pas de (re)découvrir ses films.
Dans ce "Beneath the valley of the UltraVixens", Meyer et son acolyte critique Ebert se montrent encore plus radicaux avec un scénario épuré comme jamais, juste prétexte à une succession de gags loufoques et de jeux érotiques. On se marre tout en ayant une petite trique, c'est sympa. Ce que j'admire le plus chez le cinéaste, c'est sa façon de monter ses films : c'est très BD (on passe d'un plan à l'autre sans crier gare) et en même temps c'est très avant-gardiste (des enchaînements de très gros plans pour servir de transition). Et puis enfin cette impression que les deux compères ne pensent qu'à s'amuser avec le budget reçu (ainsi que les pulpeuses dames).
Bref, un comédie érotique amusante.