Imaginez un monde où Milla Jovovitch peut changer sa couleur de cheveux à volonté, comme ça, d'un claquement de doigts. Ne trouveriez-vous pas ce monde magnifique ?
Non ?
Et bien Kurt Wimmer si. Si je parle de ce détail ridicule c'est parce qu'il n'est pas anodin tant il résume l'esprit du film. Tout ici a été fait dans l'idée d'en faire quelque chose de "cool" ou "mortel" et que tout vire au ridicule sans même avoir à se forcer.
Ceux qui ont eu la malchance de voir le clip de Kylie Minogue "Can't Get You Out Of My Head" auront là un résumé parfait de l'univers d'Ultraviolet. Méchant en armure de plastique luisante, lumière fluo dégueulasse, on prend la pose comme lors d'une séance photo pour Vogue et on fait tout cela dans une vulgarité omniprésente.
On peut rajouter à la liste des effets de styles abscons en cascade, montage abominable (La règle des axes ça vous dit quelque chose ?), des effets spéciaux cheap et un scénario dont l'écart entre la prétention et la qualité réelle donne la nausée. Un peu comme si Marc Levy voulait écrire du Zola.
Un film vomitif et d'une laideur absolue, rendez-vous ce service: n'essayez pas de le voir, vraiment.