Dans cette ultime ambition d'ouvrir les portes de son univers intérieur d"enfant délaissé par son père, Guy Maddin livre un film à l'esthétique fascinante en mêlant le paranormal des films d'horreur à la cruauté du film de gangster.
Simples apparences qu'il faut dépasser pour comprendre une symbolique complexe qui relève plus d'une expertise psychanalytique et surréaliste. Que les sceptiques ne se découragent pas car ils y trouveront le retour à la normalité et surtout la lumineuse et rassurante présence d'Isabella Rossellini. Quant aux cinéphiles amateurs de film culte, Ils devront redoubler d'attention pour noter les références au cinéma de genre et ne pas manquer le court entrebâillement coloré de cet opus si noir et blanc à la fois.
Gouleur
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le 16 mars 2012

Modifiée

le 3 août 2012

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