Jeremy Sumpter (= childhood crush), devenu adolescent, incarne ici toute la décadence de la jeunesse. En effet, alors qu'il a tout pour être heureux (une famille unie, une équipe de natation qui l'adule et une petite amie super bonasse qui prône la chasteté avant le mariage), il se laisse happer par les méandres de l'internet et passe ses nuits à contempler des décolletés en ligne.
L'approche abominable de ce téléfilm dépasse l'entendement. Le scénariste fait probablement partie de la ligue pour la prévention de l'abstinence.
A aucun moment, notre héros ne convient qu'il serait plus sain de se faire un petit plaisir solo, plutôt que de tromper sa copine avec la fille facile du collège (qui, soit dit en passant, du haut de ses 16 ans, occupe son temps libre en posant nue pour sa webcam, et personne n'y trouve à redire). A aucun moment non plus on ne ressent l'ackwardness de la multitude de discussions mère/fils sur l'addiction au porno du jeune homme. Du moment qu'il laisse son petit frère en dehors de ça, ainsi que la carte bancaire familiale.
Trop d'incohérences et un scénario bas de plafond. Mauvais, même pour un téléfilm.