Beaucoup d'éléments semblaient réunis pour que cette série soit sympa : la production cinématographique d'après-guerre, les enjeux des différents corps de métiers du show-biz, la ségrégation, la misogynie, l'homophobie du milieu...
Les costumes d'époque, le récit en mode "fiction historique" et le casting assez cool complétaient ces bases pour me faire cliquer sur "Lecture".
Le premier bémol (et indice), pour moi, a été le générique, onirique et franchement mièvre. Et au fur et à mesure que l'on progresse dans l'action, ce sentiment va se retrouver dans l'intrigue et les protagonistes, qui deviennent de plus en plus lisses d'épisodes en épisodes comme vigoureusement passés au Babyliss.
La moindre étincelle de rebondissements, ou de contrariétés face aux bons sentiments du propos, est étouffée l'instant d'après, sans nous laisser le temps de nous en faire pour ces rêveurs plus culcul que les lycéens de Glee.
Je pense notamment à Darren Criss, qui s'était éloigné de son rôle de choriste adolescent en incarnant un tueur sombre au regard fou dans la saison 2 d'American Crime Story...
J'arrive péniblement à la fin de la saison, déçue, car il y avait là le potentiel pour en faire un des succès de cette période où Netflix fait office de coloc pour beaucoup de spectateurs.