Ma note paraîtra sévère mais elle ne fera sûrement pas baisser la moyenne ... de Cédric Klapisch dont la quasi totalité des films dépassent largement le score élogieux de 6 sur Sens critique .'' Un air de famille '' atteignant son record , je m' attendais à passer un bon moment de cinéma . La suite me prouva le contraire . Klapisch vous entraîne en spectateur dans un troquet minable où Philippe Etchebest ferait bien d' aller faire un tour car le propriétaire qui le tient se voit reprocher par sa famille de le laisser à l' abandon . Vous êtes alors plongé au coeur de l' action , si j' ose dire qui se limite à 2 heures de dialogues qu' on croirait sortis de la célèbre émission belge : ''Striptease '' entrecoupés de 3 flashbacks sur un air de Dalida , en guise de pause de publicité . On en est à détailler le décor pour passer le temps en faisant la liste des marques qui s' affichent un peu partout : Suze , Ricard , 51, Kanterbrau , la bande sonore est là pour y aider . Entrechocs de verres , cuillers , portes qui se ferment , trains qui passent , mobylettes de passage , sonnerie de garde -barrières . Au bout de 35 minutes , vous aurez droit de prendre l' air ( une minute) dans l' arrière cour de l'estaminet avant de replonger au coeur de '' l' histoire '' . Rassurez-vous , vous n'êtes pas seul à subir ... un pauvre chien paralysé vous tient compagnie tout au long du film dont les deux seuls rebondissements - désolé de dévoiler '' l'intrigue '' sont un juke-box qui se remet à fonctionner et une chute dans l' escalier . On retiendra tout de même , le meilleur de ce film - Je ne blague pas - une leçon de rock bien filmée entre Catherine Frot et Jean-Pierre Daroussin . Mais il est déjà tard et Bacri va fermer . Ouf ! C est pas trop tôt!